Publié le 29 Jul 2024 - 19:09

SOURDS ET MUETS

 

Le Président nomme aux emplois civils et militaires et il nomme qui il veut pourvu que le cadre légal de la nomination soit respecté. La seule différence entre un médecin et un mécanicien est que le premier répare "les humains ", le second les machines ".Aucun des deux n'est plus predisposé que l'autre à des fonctions maneugeriales.

Il faut mettre fin à la dictature des intellectuels du complexe du diplôme. L'instruction est une somme de connaissances dans un domaine sanctionné par un diplôme. Les plus grands managers de ce monde, ceux qui ont construit les plus grosses affaires n'ont parfois jamais mis les pieds dans une salle de classe ou n'y sont pas demeurés très longtemps.
 

Aux personnes à qui on a confié des directions, nous ne vous jugerons qu'à l'épreuve des faits pendant que nos prières vous accompagneront. Faites tout pour être à la hauteur de la tâche car vous êtes les acteurs du défi de la rupture.
 

A ceux qui sont impatients, vous devrez faire preuve de plus de résilience, on ne change pas un pays en quatre mois. Mais force est de reconnaître que la brise de la rupture qui commence à souffler sera bientôt une tempête. Il y a tout un système à reformer,  des mentalités à changer.
 

Nous serons patients et nous n'écouterons pas les détracteurs par anticipation qui veulent nous divertir
Comparaison n'est pas raison, le rendez vous pour le bilan est dans cinq ans.

 

En attendant, nous avons le devoir de veiller au respect de ceux qui incarnent les institutions avec la plus grande fermeté. Si vous buviez du thé avec Diomaye, il est temps de comprendre que par respect au peuple souverain, vous devez vous astreindre à dire Monsieur le Président de la République, si vous avez gardé les vaches avec SONKO, souffrez de dire Monsieur le Premier Ministre. La liberté d'expression vous permet de critiquer, pas d'insulter. Ces deux personnes et d'autres incarnent des institutions de L'ETAT. Alors si vous avez choisi de mépriser ces statuts, vous ne leur ferez pas face, mais L'ETAT vous fera face,  c'est à dire ,nous TOUS, car L'ETAT c'est nous.
 

IL EST GRAND TEMPS DE SONNER LA RUPTURE DANS LE DÉBAT PUBLIC
 

Déclaration de soutien à l’honorable député Guy Marius Sagna

De par ses interventions durant la dernière session du Parlement de la CEDEAO tenue à Abuja, au Nigeria, l’honorable député Guy Marius Sagna a sorti cette institution de l’anonymat et de l’insignifiance dans lesquels elle était plongée.

Ses critiques pertinentes formulées contre les politiques de certains chefs d’Etat de la CEDEAO ont attiré la colère de députés qui se sont révélés être des laudateurs de leurs présidents.

Ces députés voudraient transformer le Parlement en simple chambre d’enregistrement et même en un instrument de soutien aux chefs d’Etat de la CEDEAO, comme le prouve le passage suivant de la Déclaration du bureau du Parlement « Notre statut de Parlement communautaire ne nous dispense pas de l’obligation de respect et de courtoisie envers nos chefs d’Etat et de gouvernement ». 

On voit bien que les membres du bureau veulent étouffer tout débat sur la responsabilité des dirigeants de la CEDEAO sur la situation économique et sociale de leurs pays. Ils veulent un Parlement de laudateurs des dirigeants et non un Parlement au service des peuples.
.
Face aux attaques contre l’honorable député Guy Marius Sagna, nous, signataires de ce texte :
:
• Condamnons fermement les tentatives d’agression contre sa personne
• Rejetons les critiques infondées des membres du bureau du Parlement
• Applaudissons et soutenons sa posture de député du peuple
• L’encourageons à continuer à défendre les intérêts des populations de la Communauté

Fait à Dakar, le 25 juillet 2024

Premiers signataires :
Demba Moussa Dembélé, économiste
Alla Kane, inspecteur des Impôts et Domaines à la retraite
Cheikh Tidiane Niang, économiste
Oumar Bâ, ancien SG syndicat des cheminots du Sénégal (
Benjamin Faye, panafricaniste
Oussoumane Ndiaye, socio-psychologue
Félix Gomis, panafricaniste
Sérigne Babacar Djiméra, conseiller technique, Mairie de Keur Massar Nord 

 

par Demba Ciré Bathily avocat

Section: 
Notre souveraineté à l’épreuve de la dette
LIVRE - PAR TOUS LES MOYENS : Dix voix féminines sur le monde
La politique de l'oubli et la défiguration urbaine : Une analyse historique des blessures de Dakar
Attention, nous sommes sur une pente glissante
Piratage massif des Impôts et Domaines : Le pire arrivera si l’État ne fait rien
SOCIOTIQUE : " L'impact de l'IA sur le marché du travail
Dettes cachées : L’impossible transparence ? Le cas du Sénégal et les leçons de l’histoire
Le téléphone portable à l’école : Entre ouverture au monde numérique et vigilance éducative
La vallée du fleuve Sénégal : Entre espoirs et fragilités
PROJET DE CODE DES INVESTISSEMENTS : ANALYSE SOUS L’ANGLE DE LA SOUVERAINETÉ  ET DE LA RATIONALITÉ ÉCONOMIQUE
Impératif de mémoire
De Saint-Louis à Diamniadio : L’héritage d’Amadou Mahtar Mbow pour un savoir partagé
Lettre Ouverte adressée au Procureur Général près du Tribunal de grande instance de Tivaouane
Vivre pour la raconter : A la mémoire de mon BFEM, à la mort en face, à mon petit frère
Analyse Économique Comparative : Le Sénégal face à la Guinée, un dépassement temporaire ?
La ligne radicale du Premier ministre Ousmane Sonko l'emporte sur la ligne modérée du Président Diomaye Faye
LE JOOLA, 23 ANS APRÈS : Un appel à la justice et à la dignité pour les familles des victimes
Sénégal : Quand l’urgence devient méthode
POUR PRÉPARER LA RUPTURE AVEC LE NÉOCOLONIALISME : PASTEF DOIT REDEVENIR L’ORGANISATEUR COLLECTIF DU PEUPLE!
Abdou Diouf, la RTS et la mémoire nationale : Encore une occasion manquée