Publié le 15 Feb 2019 - 14:17
TRAIN EXPRESS REGIONAL (TER) A RUFISQUE

Des propriétaires de places d’affaires réclament leurs indemnisations

 

Outre les nombreuses familles déplacées, le Train express régional (Ter) a fait disparaitre beaucoup de places d’affaires, le long de son trajet dans la ville de Rufisque. Leurs propriétaires se disent être aujourd’hui dans le désarroi, raison de leur sortie, hier, pour crier à l’injustice, mais aussi pour se faire entendre. Ces commerçants, artisans et menuisiers pour la plupart, ont été, selon eux, déguerpis sans indemnisation. A en croire leur porte-parole Omar Samb, depuis la démolition de leurs lieux de travail, ils n’ont même plus d’interlocuteur. 

‘’Nous sommes passés en commission depuis 2017. On a signé, mais, jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu. On n’a même plus d’interlocuteur. Certains d’entre nous sont retournés au village, parce qu’ils ne font rien, depuis lors. On nous parle de Sénégal émergent, mais nous, nous vivons avec le Ter, le Sénégal calvaire’’. 

Cette situation fait qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer, renvoyés qu’ils sont entre la préfecture et la maison du Ter. ‘’Nous sommes ballottés entre la maison du Ter et la préfecture de Rufisque. Mais on ne nous a rien dit de clair’’, poursuit leur porte-parole, tout en se plaignant de la lenteur apportée au traitement de leurs dossiers. ‘’Certains qui étaient là ont été indemnisés. Mais nous qui sommes ici depuis plus d’une trentaine d’années, nous voulons que l’autorité nous édifie, car la situation est grave. Au début, on nous avait dit que tous allaient être indemnisés.  Je suis obligé d’aller dans les ateliers de collègues pour exécuter mes commandes’’,  renseigne-t-il. 

Une situation insoutenable, de l’avis du menuisier qui n’a pas manqué de lancer un cri de détresse aux autorités compétentes.  ‘’Aujourd’hui, nous alertons les autorités pour leur dire de régler le problème. C’est un combat pour notre dignité, parce que nous n’accepterons pas d’être des laissés-pour-compte. On a de tout temps dignement travaillé et l’Etat doit nous aider et non nous priver de nos moyens de subsistance. Nous ne l’accepterons pas’’, dit-il. 

PAPE MOUSSA GUEYE

 

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