Publié le 20 Feb 2024 - 08:43

Zahra I. Thiam

 

‘’Si nous considérons que nous sommes en campagne électorale permanente, les délais importent peu, seul le respect strict des règles républicaines doit guider et justifier les décisions à prendre. A ce stade, je note que le corps électoral est déjà convoqué, car le décret abrogeant le décret de convocation a été annulé. Il reste que la date fixée n’étant plus réaliste, le Conseil constitutionnel demande seulement de fixer une nouvelle date.

Ainsi, il convient de prendre un décret de fixation de la nouvelle date pour l'élection’’. C’est l’avis  de Zahra I. Thiam, responsable de la mouvance présidentielle. Sur le réseau social X, elle pense que c’est tant mieux pour la République et le Sénégal, si les jours qui les séparent du 2 avril les permettent de convoquer le collège électoral le 17 mars avec une période de 21 jours de campagne  à compter du 24 février.

Les résultats après étude de la  CDRV et de la CNRV et la proclamation du Conseil constitutionnel tiendront sur six jours. Si un deuxième tour survient, il pourrait se tenir le 31 mars avec une période de campagne de six jours en lieu et place des 15 jours.  Ainsi, la proclamation définitive des résultats du second tour,  au 1er, voire 2 avril, permettra la prestation de serment au 3 avril, d’après elle. Un schéma qui, selon elle, avec l'élection le 10 mars, est sensiblement similaire avec juste la période de 21 jours de campagne pour le premier tour réduite à 15 jours ou moins.

‘’Prions  collectivement que l'arbitrage du chef de l'État soit un point de convergence pour tous les acteurs et permette de traverser allègrement cette période, car si nous ne prenons pas garde, cette incertitude grandissante  peut avoir des conséquences socioéconomiques troublantes pour le pays, compte non tenu des autres conséquences liées aux relations internationales et aux engagements bilatéraux et multilatéraux’’, a souhaité la patronne de l’Asepex.

 

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