Publié le 6 Dec 2013 - 21:24
ZIGUINCHOR– VISITE DE L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE À DJIBELOR

Reprise du déminage en Casamance, ''une affaire de semaines''

 

Elles étaient interrompues, depuis le vendredi 03 mai 2013, date à laquelle 12 démineurs de la société sud africaine Mechem, opérant en Casamance, dans le cadre du déminage humanitaire entrepris par l’état du Sénégal, depuis l’année 2008, ont été enlevés à Kaïlou (arrondissement de Nyassia) par des éléments de la branche armée du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance. Les opérations de déminage de la région méridionale du pays vont bientôt reprendre. «Nous attendons de régler quelques détails.

C’est une affaire de semaines», a soutenu, hier à Ziguinchor, le Directeur intérimaire du Centre National d’Action Anti-Mines du Sénégal (CNAMS). Ibrahima Seck s’exprimait au cours de la visite de l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, sur le terrain d’entraînement cynophile de Djibélor.

Situé à la périphérie de Ziguinchor, dans le domaine de l’ISRA, sur une étendue de 8 OOO m², l’espace où sont enfouis 1O mines et 4O restes d'explosifs de guerre (REG) est réservé à la pratique sur le terrain, avant les actions de dépollution proprement dites des démineurs, mais également de mise à conditions des chiens détecteurs d’explosifs de mines. Le dispositif a été mis en place par le Norwegian People’s Aïd (Secours populaire norvégien) présent dans la région de Ziguinchor dans le cadre du déminage humanitaire.

En visite sur les lieux hier, en prélude à la reprise des opérations de dépollution, l’ambassadeur d’Allemagne a eu droit à des «explications impressionnantes du déminage en Casamance». Bernhard Kampmann s’est félicité de la présence de l’opérateur norvégien avec qui l’Allemagne, dit-il, a une expérience enrichissante dans ce domaine. Son excellence, qui a eu droit à une démonstration du déminage manuelle, s’est dit confiant quant à la suite du déminage.

«Cette méthode est la plus adéquate pour avancer très rapidement dans la dépollution», a déclaré Bernhard Kampmann. «Elle permet de maximiser l’impact et de réduire le danger», a ajouté Christ Natal, le chef de mission du Secours Populaire Norvégien. Sa société est à «11O%» prête pour relancer les opérations de déminage en Casamance. «Nous n'attendons que le feu vert du CNAMS» a-t-il révélé.

HUBERT SAGNA (CORRESPONDANT, ZIGUINCHOR)

 

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