Intraitable en 2014, le Real Madrid a lourdement fait tomber l'Atlético (3-0) mercredi soir à Santiago Bernabeu et s'avance vers la finale de la Coupe du roi.

Le leader de la Liga est reparti de Santiago Bernabeu tête basse, pour mieux masquer le rouge qui lui est monté aux joues après la correction infligée par le Real Madrid (3-0). Mercredi soir, l'Atlético a regoûté à son statut de deuxième équipe de Madrid. Les Merengues ont été aidés par la réussite, avec deux frappes de Pepe et Di Maria détournées dans leur propre but par des défenseurs colchoneros.

Jesé s'est invité à la fête lors d'une rencontre électrique qui marque le premier revers en 24 matches toutes compétitions confondues des hommes de Simeone. Un résultat synonyme de quasi-qualification du Real Madrid, avant le retour à Calderon, mardi prochain.

Seulement inquiétés par une tête d'Arda Turan détournée par Casillas (8e), les protégés d'Ancelotti ont maîtrisé les débats et ont vu leur emprise tactique récompensée sur une prise d'initiative de Pepe, dont la frappe, à l'origine hors cadre, a été détournée par l'infortuné Insua (17e), laissant Courtois scotché sur sa ligne.

Porté par un Modric métronomique et un Jesé toujours aussi prompt à faire oublier l'absence de Bale, le Real n'a jamais relâché son étreinte. Après l'ouverture du score, Di Maria a tenté d'enfoncer le clou de loin (28e), tout comme Modric, de volée (32e), et Ronaldo, d'une frappe écrasée après une série de passements de jambes (51e).

Sans Diego Costa au retour

Le but du break est finalement venu de l'homme en forme, Jesé exploitant d'une petite déviation de l'extérieur un service lumineux de Di Maria (58e). Pour ses 29 ans, Ronaldo n'a pas brillé, mais il aura sans doute apprécié le cadeau de Modric, sauvant sur sa ligne une tête de Godin à 2-0 (72e) qui aurait pu offrir au match retour un tout autre suspense.

Suspense que Di Maria s'est chargé d'éteindre, profitant à son tour d'une déviation malheureuse de Miranda, sur une frappe lointaine (73e). L'Atlético, qui n'avait pris qu'une seule fois plus d'un but cette saison (victoire 3-2 contre Levante), devra en plus se passer dans six jours de son buteur vedette, Diego Costa. Pas idéal pour se remettre d'une telle gifle.

(eurosport.fr)