Publié le 6 Sep 2012 - 10:48
SUPPRESSION DU SÉNAT

Le BCG fustige une décision non fondée

 

S’il y a un membre de la coalition Macky 2012 qui «n’est convaincu ni de l’opportunité ni de l’efficacité de la mesure» de la suppression du Sénat, c’est bien le Bloc des Centristes-Gaïndé (BCG). Jean-Paul Dias et ses camarades disent, dans un communiqué parvenu à EnQuête, «prendre acte» de cette décision du président de la République car, disent-il, le Programme de Gouvernement» de Yoonu Yokkute «ne prévoyait nullement la suppression du Sénat». Par conséquent, déclare le BCG, «ni l’émotion, ni le lobbying politicien des perdants de l’élection présidentielle, ni la manipulation de l’opinion publique ou des renseignements d’État ne sauraient fonder cette décision».

Toutefois, le BGG est d’avis que le Sénat, dans son architecture, nécessite un relookage. Il propose une Institution «où n’importe qui ne saurait être candidat, où les mandats seraient limités à 2, où le quota de sénateurs élus seraient de loin supérieur à celui des sénateurs nommés». Mais aussi une institution «où la répartition des élus serait établie, par département, en rapport avec le nombre de conseillers locaux votant, où la proportionnelle, par département, serait introduite, où les députés ne feraient pas partie du corps électoral».

Par ailleurs, le BCG se félicite de l’attitude du Président Macky Sall à qui il recommande de faire davantage preuve «de fermeté» dans la crise avec le voisin gambien. Convaincu que «la Gambie ne saurait être considérée comme une fatalité pour le Sénégal, encore moins ses dirigeants politiques», le BCG invite l’Etat à prendre des mesures immédiates comme le rappel de notre ambassadeur, la fermeture des frontières terrestres, l’avancement à pas forcé des travaux de construction de la route de contournement pour laquelle des fonds sont disponibles, le gel des avoirs des officiels gambiens au Sénégal, l’interdiction pour ces mêmes officiels d’entrer ou de transiter au Sénégal, etc…

Sur les inondations, le BCG fustige le «laxisme dans l’occupation de l’espace et l’aménagement du territoire» qui en est la cause. Mais aussi «le manque de rigueur, de vigilance et surtout d’autorité d’État, la mal gouvernance». Pour les «centristes», la solution n’est pas le «recasement immobilier de type plan Jaxaay», mais plutôt de les déloger et forfaitairement les indemniser grâce à des subventions internationales. 

DAOUDA GBAYA

 

 

 

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