Publié le 18 Oct 2024 - 11:18

COMPTE A REBOURS 17 OCTOBRE 2024 / 17 NOVEMBRE 2024

 

Dans un mois jour pour jour exactement, le Sénégal va élire les députés qui vont siéger à l’Assemblée Nationale. Ce sera des élections législatives aux enjeux multiples avec la participation des ténors de la vie politique sénégalaise.

Déjà sur les starting-blocks, nous notons la présence de la majorité des formations politiques en lice.

Commençons par la coalition Takou Wallou de l’ancien chef de l’État Macky Sall renforcée par le Parti démocratique sénégalais sous l’impulsion de Karim Meissa Wade qui aura en face d’elle Ousmane Sonko leader du parti Pastef qui pense pouvoir remporter cette élection sans coalition mais uniquement avec son parti politique vainqueur des dernières élections présidentielles de Mars 2024 avec un score de 54,28 pour cent des voix.

Un pari risqué pour le pouvoir en place qui souhaite avoir la majorité à l’assemblée nationale afin de pouvoir initier des reformes systémiques en phase avec les idéaux du Parti Pastef.

Ensuite, un autre candidat à prendre très au sérieux, Amadou Ba qui vient de créer une formation politique appelée Nouvelle Responsabilité. L’ancien Premier Ministre sorti deuxième à l’issue de la dernière élection présidentielle avec un score de 35,79 pour cent des voix.

Parmi les mastodontes-candidats à ces législatives, il y a aussi Barthelemy Dias maire de Dakar la capitale sénégalaise en coalition avec Dethié Fall, Thierno Bocoum, Arc de Anta Babacar seule femme qui avait franchi le cap des parrainages à l’occasion de la dernière élection présidentielle, Guem Sa Bopeu de Bougane Guéye Dany très présent sur la scène politique, le Pur de Serigne Moustapha SY parti sorti troisième de la dernière élection présidentielle avec un score de 2,80 % et de tant d’autres sénégalais connus pour leur engagement politique citoyen.

Ce qui augure d’un scrutin synonyme d’une nouvelle configuration politique au Sénégal.

Ce rendez-vous sera sans aucun doute un test grandeur nature pour des jeunes loups aux dents longues comme Bougane Guéye Dany, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, Pape Djibril Fall ou Aliou Mamadou Dia.

Des joutes électorales qui peuvent bien réserver des surprises au regard des derniers développements de l’actualité au Sénégal. À l’issue de celles-ci, il s’agira de départager définitivement certaines formations politiques en confrontation depuis quelques années en l’occurrence le Pds, l’Apr,Taxawu de Khalipha Sall, Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba et le Pastef de Ousmane Sonko.

Une élection législative locomotive d’un changement de paradigmes au Sénégal.

Un pays confronté à des défis majeurs pour son développement économique et social.

 

Babacar Fodé Diouf

Section: 
Dette africaine et dépendance extérieure : Sortir du piège de la vulnérabilité
Le droit douanier à l’assaut de l’économie numérique :  L’endroit du dédouanement des services en gestation
Soifs de changement ? Pas la Révolution verte de l’AGRA !
CONTRIBUTION DE LA CELLULE SOCIOLOGIE DE L’UN-CHK Hommage au Maître, Pr. Abdou Salam FALL
JURISTE THIOUNE - JURISTE NDIAYE : Pour un Sénégal du droit citoyen : quand la justice doit redevenir un levier de confiance
GUINÉE : La patience stratégique du Général Mamadi Doumbouya face à GAC, un acte fondateur de souveraineté minière
SÉNÉGAL Riche mais classé pauvre par des indicateurs biaisés par le FMI
INONDATIONS DANS LA PRESQU’ILE DU CAP-VERT : Une malformation congénitale
Que faire de la dette impayable du Sénégal ?
Le projet de loi portant statut et protection des lanceurs d’alerte permettra-t-il de renforcer la lutte pour la transparence et contre la corruption au Sénégal ?
L’option de ne jamais poster sur les réseaux sociaux (RS) est révélatrice
LA VÉRITÉ SURVIT À ELLE-MÊME : So long Sarr Diagne
COMMENT ATTEINDRE LA SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE TOUT EN RESPECTANT LES NORMES DE L’UEMOA : La solution, les stablecoins
FMI-Sénegal : un jeu du mille-pattes
CHRONIQUE DE L’IMPROVISTE : Portes closes, regards froids : spectacle d’un accueil
Mettre un terme aux effets dévastateurs de la “générosité” des deux présidents-politiciens
Pourquoi faut-il censurer le Conseil constitutionnel ?
Crève, la culture !
Au-delà du redressement : construire un État souverain et transformateur
Pour une République intergénérationnelle, éthique et engagée.