Publié le 11 Aug 2012 - 09:15
ACCUSÉ DE VIOL SUR UNE FILLETTE DE 9 ANS

10 ans de prison planent sur la tête d’un élève

 

Un élève âge de 20 ans risque 10 années d’emprisonnement. Il est accusé d’avoir violé une élève de 9 ans près d’une mosquée à Guédiawaye.

 

Âgé de 20 ans, M. K dit Papa risque de quitter les salles de classe pour un séjour de 10 ans dans des cellules de prison. L’élève est poursuivi pour le viol d'une fillette de 9 ans. La présumée victime Nd. Dieng est élève en classe de CE2. Selon ses déclarations faites à l’enquête et réitérées devant les juges, le prévenu l’a violée et a menacé de la tuer, en cas de dénonciation.

 

Le 30 avril dernier, aux environs de 20h, la fillette est partie acheter du couscous pour sa mère. ''En cours de route, raconte-t-elle, j’ai rencontré Papa. Il m'a bâillonnée avec sa main et a sorti un couteau''. Ensuite poursuit Nd. Dieng, ''Il m’a intimé l’ordre de me coucher par terre, près du mur de clôture de la mosquée, si je ne voulais pas mourir. Il a ôté mon slip et abusé de moi, avant de s’enfuir, à la vue d’un témoin oculaire''. À cause des menaces de mort proférées par son violeur, l’élève refuse de piper mot sur sa mésaventure. Car, en découvrant des traces de sang sur le slip de sa fille qui boitillait également, sa maman A. Diédhiou l'a interrogée, mais elle a refusé de parler.

 

Ce n’est que le 8 juin qu’elle consent à parler. Son présumé violeur est arrêté le 16 juillet, alors qu’il se trouvait chez des amis. Devant les enquêteurs, le prévenu conteste les faits, avant de réitérer ses dénégations face aux juges qui l’ont jugé à huis clos. ''Je connais ND. Dieng, mais je ne l’ai ni vue, ni touchée, encore moins menacée pour entretenir des relations sexuelles avec elle'', s'est défendu le prévenu. Il a ajouté que la nuit des faits, il n’était pas dans son quartier Cheikh Wade à Guédiawaye. ''J’étais à une réunion convoquée par notre mouvement à Ouest Foire''.

Convaincu de la culpabilité du prévenu, le parquet a requis une peine de 10 ans ferme. Tandis que la défense a demandé la ''relaxe pure et simple''. Pape sera édifié sur son sort lundi prochain, 13 août.

 

FATOU SY

 

 

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