Publié le 31 Jul 2013 - 20:20
AUTOROUTE A PÉAGE

 L’APIX et SENAC préviennent les piétons contre sa traversée

 

 

''On ne traverse pas une autoroute''. Ce message, Didier Payerne n’a pas cessé de le répéter, hier, à l’occasion de la visite du tracé de l’autoroute à péage, en compagnie de la presse. En attendant son ouverture demain, l’APIX et SENAC SA préviennent les usagers contre les dangers que peuvent engendrer toute traversée par un piéton.

L’autoroute à péage, Dakar-Diamniadio sera officiellement ouverte à la circulation demain. En attendant l'entrée en vigueur du péage, l’Agence pour la promotion des grands travaux et des investissements (APIX) et SENAC SA, concessionnaire de l’autoroute, ont effectué, en compagnie de la presse, une visite du tracé. A cette occasion, le directeur des opérations de SENAC a beaucoup insisté sur l’aspect sécuritaire autour de la voie rapide. Car souligne-t-il, depuis sa construction, qui a duré 44 mois, certains accidents ont été notés, au moins une dizaine provoquant des morts. Malgré tout, constate Didier Payerne, des piétons continuent toujours de risquer leur vie en traversant l’autoroute.

Pis, renchérit-il, d’autres commencent à trouer le mur construit le long de l’ouvrage pour se frayer un chemin. La raison avancée parfois par ces piétons, c’est la longue distance entre les passerelles. En réponse, Didier Payerne prévient que ‘’mieux vaut perdre deux minutes dans sa vie que de perdre sa vie en deux minutes’’. Pourtant, fait savoir le coordonnateur des grands travaux de l’APIX, Dominique Ndong,  depuis que certains ont commencé à dénoncer l’insuffisance des passerelles, leur nombre a été augmenté. Mais aujourd’hui, explique M. Ndong, ''il est difficilement compréhensible qu’on puisse mettre des passerelles tous les 50 mètres, ce n’est pas possible''. ‘’En plus des passerelles, il y a d’autres endroits où les usagers peuvent passer de part et d’autre. Si demain ou après demain, le besoin se fait sentir et qu’il y a possibilité, on peut construire des passerelles supplémentaires'', a-t-il dit.

Les tarifs ''en fonction du niveau de vie des Sénégalais’’

Par ailleurs, depuis l’annonce des tarifs du péage, entre 300 F Cfa et 2 700 selon les sections et catégories de voitures, des voix se sont élevées pour déplorer la cherté des coûts. Mais, de l'avis du directeur des opérations de SENAC SA, ''le prix a été établi par l’État du Sénégal en fonction du niveau de vie des Sénégalais’’. A l'en croire, la tarification a même fait l'objet de  beaucoup d’études visant à définir les frais acceptables et acceptés par les usagers avant que le barème ne soient soumis au concessionnaire. Il ajoute que l'étude a tenu compte de la marge bénéficiaire du concessionnaire apte à un retour sur investissement.

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