Publié le 7 Aug 2012 - 14:03
BAC

40 millions décaissés pour le paiement des correcteurs

La Direction de l'enseignement supérieur a décaissé lundi, une enveloppe de 40 millions de francs CFA, pour le paiement des correcteurs des épreuves du baccalauréat, a déclaré mardi l’Inspecteur d’académie (IA) de la région de Dakar, Baba Ousseynou Ly. ‘’L’argent est disponible, nous avons reçu 40 millions de francs CFA pour payer les correcteurs’’, a-t-il dit à l'APS. ‘’C’est exactement vers 17 heures hier [lundi] que l’agent responsable de ce dossier, au niveau de la Direction générale de l’enseignement supérieur, est venu à l’Inspection académique avec le billeteur et nous avons aussitôt commencé à payer’’, a-t-il précisé.

 

M. Ly se prononçait ainsi sur la mise en route des professeurs impliqués dans la correction des épreuves du baccalauréat qui, la veille, avaient menacé de ne pas rejoindre leur lieu d'affectation si les primes de déplacement ne sont pas payées. ‘’Nous avons travaillé jusqu’à 21 heures et avons libéré une centaine de correcteurs hier, et ce matin le travail a repris. En principe, on devrait pouvoir assurer le paiement du reliquat avant 17 heures’’, a indiqué Baba Ouseynou Ly.

 

Les épreuves du baccalauréat ont démarré ce matin sur toute l'étendue du territoire national. Les correcteurs concernés devraient se présenter cet après-midi dans les différents centres d'examen où ils sont affectés. Mais, ces correcteurs convoqués par l’office du bac étaient encore dans la capitale. ‘’Jusqu’à hier [NDRL : lundi], nous avions des difficultés à disposer de l’enveloppe permettant de payer cette avance que la direction de l’enseignement supérieur leur octroie’’, a déploré M. Ly. Un retard qui risque d’entacher le bon déroulement des épreuves. ‘’Il est évident que les gens qui vont sortir de Dakar, pour aller dans des zones éloignées, comme Goudomp, Kolda, Bakel, Kédougou, pour les professeurs dont les disciplines sont administrées aujourd’hui, ne pourront pas participer aux rencontres d’harmonisation qui sont à partir de cette année obligatoires’’, a-t-il regretté. ‘’Certainement, les président de jury vont différer ces rencontres pour demain afin de leur permettre d’y participer. Et, théoriquement, cela ne devrait pas affecter de façon très sensible le déroulement des examens, si tout le monde part aujourd’hui’’.

 

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