Le ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam, a présidé, hier, à la maison d’éducation Mariama Ba de Gorée, la cérémonie de clôture du ‘’camp scientifique de vacances’’. Il a regroupé pendant 10 jours les meilleures filles en Science. Serigne Mbaye Thiam veut pérenniser cette action.

Fin du ‘’camp scientifique de vacances’’. Il a regroupé les 32 lauréates du concours miss Mathématiques des classes de Quatrième, miss Sciences des classes de Seconde des 16 académies du Sénégal et 9 autres filles scientifiques venues de Sédhiou, Kaffrine et Mbirkilane. Le ministre de l’Éducation nationale, qui a présidé la cérémonie de clôture, a expliqué que ce camp scientifique s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’éducation féminine (PAEF/PLUS). Serigne Mbaye Thiam s’est dit satisfait de l’organisation de la première édition. ‘’Le camp ne se déroulera pas seulement à Dakar et à Mariama Ba. Nous allons généraliser et pérenniser les activités’’, a-t-il soutenu.

Le ministre veut faire en sorte que les filles des autres régions puissent accueillir leurs camarades de Dakar. Selon lui, la réalisation de ce projet va en droite ligne de la mise en œuvre des 11  décisions présidentielles arrêtées le 06 août 2015, à l’issue des Assises de l’Éducation et de la Formation. La 1^ère décision prise à la fin de ces Assises concerne la réorientation du système éducatif vers les sciences, tandis que la 7^ème fait référence à la technologie, la promotion et l’inclusion des filles.

Par ailleurs, le représentant de l’Agence italienne pour la coopération au développement, Pasqualino Proccacci, constate que des difficultés persistent encore dans l’enseignement secondaire, malgré les efforts fournis par le gouvernement du Sénégal dans le cadre de la promotion de l’éducation. ‘’L’accès des filles au secondaire, en 2014, n’atteint que 53% et seules 26,5% des filles se sont inscrites dans les séries scientifiques’’, renseigne-t-il. Le ministre entend donc élargir la dimension du projet. La coordonnatrice du projet d’appui à l’éducation féminine (PAEF/PLUS), Marie Siby Faye, note un satisfécit, car souligne-t-elle, cette session a permis aux filles de transformer leurs connaissances en compétences. Le projet qui est à sa deuxième année vient en aide aux enfants en difficulté, à travers des cours de renforcement. Il aide les associations de mère d’élèves dans des activités génératrices de revenus. 

AIDA DIENE