Publié le 11 Sep 2018 - 11:13
CRITIQUES CONTRE LA JUSTICE

Le Pr Ismaïla Madior Fall fait la leçon aux pourfendeurs 

 

Le Garde des Sceaux trouve injustes certaines critiques faites contre la Justice.  Parce que, selon le Pr Ismaïla Madior Fall, ‘’parfois on a tendance à voir la justice à travers une ou deux affaires dans lesquelles des politiques sont impliqués’’. Or, dit-il, ‘’la justice, ce n’est pas ça’’. ‘’La justice, c’est la justice ordinaire qui est rendue tous les jours. C’est celle qui est civile, commerciale, administrative et pénale’’, a déclaré le ministre, hier, au sortir de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage sur les propositions de réforme des acteurs de la justice faites lors du colloque de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) en décembre dernier.

En fait, d’après ses explications, notre appareil judiciaire est jugé essentiellement à partir de deux affaires, puisque c’est à partir de celles-ci qu’on dit que la justice est instrumentalisée et subit les pressions de l’Exécutif. ‘’Non ! On ne peut pas prendre un ou deux cas pour juger la justice. Aujourd’hui, les pressions qu’on peut avoir ne proviennent pas du pouvoir exécutif ou du gouvernement. Elles proviennent des lobbies économiques et sociaux’’, a-t-il fulminé, tout en invitant les acteurs à avoir une capacité de résistance, de résilience. Toujours dans cette volonté de disculper l’Etat, le Garde des Sceaux a relevé qu’aujourd’hui, ‘’99,99% des affaires qui sont jugées n’intéressent pas l’Etat, car celui-ci n’est pas partie prenante et ce sont des affaires qui opposent des civils, des entités privées’’.

A l’en croire, il arrive même que l’Etat soit condamné sans que le ministère de la Justice ne soit au courant. Pour pallier cette situation, il a fait savoir qu’il va instruire les procureurs de l’aviser, désormais, ‘’à titre informatif’’. Le ministre a également réfuté l’existence d’une justice à deux vitesses, en soulignant que le jugement d’un dossier dépend de sa maturité. ‘’Il faut avoir tous les éléments pour juger un dossier. C’est pourquoi vous avez des dossiers qui prennent plus de temps que d’autres. Il y en a qui disent que c’est suspect, mais tout dépend de la maturité du dossier’’, a argumenté le ministre.

 

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