Publié le 13 Sep 2013 - 20:50
EMPLOI, LYCÉES PROFESSIONNELS, FONGIP, BNDE.

 Les outils de «l'accélération de la cadence» avec Mimi 1

 

 

À l'issue du premier conseil des ministres après la nomination de Aminata Touré à la Primature, d'importantes indications ont été livrées hier par le porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly qui faisait face à la presse. Point de départ : ''Le président de la République, Macky Sall, préconise la rationalisation des différentes structures qui sont impliquées dans la recherche et la stabilisation de l'emploi des jeunes en pensant mettre en place une grande agence nationale pour l'emploi.''

Dans le même sillage, il a annoncé la mise en service «très bientôt» du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP). Cet outil est prévu pour accompagner, en termes de «financement conséquent et cohérent», les petites et moyennes entreprises (PME) et les toutes petites entreprises (TPE) «y compris les entreprises uni-personnelles», a souligné Abdou Latif Coulibaly.

Dans cette même dynamique de soutenir le monde des entreprises, niche potentielle d'emplois à grande échelle, le gouvernement va s'appuyer sur les performances attendues de la Banque nationale de développement économique (BNDE), a ajouté Coulibaly. L'État veut en effet «s'assurer de mécanismes fonctionnels et opérationnels de financement de l'économie et des entreprises pour pouvoir s'attendre à un développement de l'emploi et un recrutement massif des jeunes».

À côté de ces mesures, le président de la République a décidé dans le long terme de mettre en place des lycées professionnels qui vont fonctionner sur le modèle dual qui assure la formation et la présence permanente dans les emplois'', explique Abdou Latif Coulibaly. Soulignant ainsi que ''ces deux types d'approches pédagogiques combinés, permettront à ces lycées de former des jeunes directement opérationnels sur le marché de l'emploi''.

Interpellé sur le départ d'Idrissa Seck de la coalition présidentielle au pouvoir, le porte-parole du gouvernement a retourné la question aux journalistes : «En quoi un départ pareil, qui n'a rien à voir avec la conduite de l'action gouvernementale, pourrait-il gêner le président de la République ?»

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