Publié le 8 Jan 2012 - 13:53
FINANCEMENT DE L'APR

Du pécule des 'hauts placés'' et de la diaspora

Le flou artistique qui entoure les sources de financement des partis politiques n’épargne pas l’Alliance pour la République (Apr) dont le leader avait été convoqué en 2009 au Commissariat central, dans une affaire de ''blanchiment d’argent sale'' en rapport avec un Sénégalais résidant au Gabon, Abdoulaye Sally Sall. ''Dans le cadre d’une enquête ouverte, les services compétents ont intercepté des correspondances avec un chef d’Etat africain tendant à avaliser l’idée que les fonds incriminés proviendraient de ce dernier'', avait indiqué le ministère de l’Intérieur. Ce que les avocats de l’ancien Premier ministre avait démenti en parlant de ''campagne de calomnie dont le but ultime est l’arrestation programmée'' de leur client Macky Sall.

 

 

Deux ans plus tard, son porte-parole Seydou Guèye souligne que l’Apr est toujours ''dans une logique de transparence'', car il finance ses activités sur la base des ''souscriptions volontaires'' des militants. ''Lorsque nous avons une manifestation, dit-il, les femmes achètent leurs propres habits, les jeunes paient leur t-shirts et le parti apporte sa contribution.''. Quid de la provenance des ressources du parti ? ''Nous organisons des activité génératrices de revenus comme le dîner-débat du 31 décembre (2011) initié par les jeunes du parti. Nous comptons aussi sur les Sénégalais de la diaspora.''

 

 

Lors d’une tournée en Afrique centrale, il y a quelques mois, Macky Sall a pu collecter des fonds auprès des Sénégalais qui y vivent. ''Nous avons publié la liste de tous ceux qui ont contribué à ce financement'', avait assuré Me Alioune Badara Cissé, dans une interview accordée à EnQuête. Qui ajoutait : ''De la même manière, dans ce pays, certains hauts placés sensibles à ce que nous faisons nous viennent en appui pour le carburant, et pour tant d’autres choses.''.

 

 

Pour le numéro 2 de l’Apr, il est normal que Macky Sall puisse assurer le financement de ses activités au vu de ses fonctions passées. ''De Keynes, disait-il, j’ai appris que le revenu est égal à l’économie plus l’épargne. Si je suis avocat et que je ne vis pas de mon métier, je change de métier. Ce n’est pas parce qu’un individu n’est pas en position de pouvoir qu’il ne doit pas vivre décemment.''

 

Daouda GBAYA

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