Publié le 2 Oct 2015 - 17:26
FINANCEMENT DES ENTREPRISES

Un fonds d’investissement de 20 milliards bientôt créé

 

Un fonds d’investissement de 20 milliards F CFA, à l’initiative d’une soixantaine d’hommes d’affaires sénégalais, sera bientôt créé. Il va regrouper tous les grands noms du secteur privé national.

 

Le secteur privé national va bientôt trouver une nouvelle source de financement. Un fonds d’investissement de 20 milliards de F Cfa sera désormais mis à la disposition du privé national. L’initiative est venue des hommes d’affaires sénégalais. Selon un communiqué parvenu à EnQuête, c’est le 30 septembre dernier qu’une soixantaine d’hommes d’affaires sénégalais s’est réunie avec l’idée de créer un fonds d’investissement de 20 milliards de F Cfa ‘’afin de permettre au privé national de prendre sa véritable place dans l’économie nationale’’. 

D’après toujours la source, c’est autour d’un déjeuner que Serigne Mboup CCBM, Babacar Ngom (Sedima), Ameth Amar (NMA Sanders) Bougane Guèye (D Médias), Mbaye Guèye EMG, Makthtar Diouf (Afrique Pesage), Ali Ndiaye (Maritalia et Cosama), Abdallah Sarre (PCCI) Baba Tandian (PCCI), Rassene Chemali (CDE), entre autres, ont pris cette initiative. Selon l’initiateur du fonds, en l’occurrence Serigne Mboup, par ailleurs président de l’Union nationale des Chambres de commerce, ‘’le Privé national n’est pas faible, il est désuni’’. Ainsi, le PDG de CCBM appelle ses collègues hommes d’affaires à arrêter d’être devant le mur de lamentations et à s’organiser pour prendre la place qui leur revient de droit dans l’économie nationale.

Par ailleurs, à l’issue de cette rencontre, rajoute le texte, les hommes d’affaires ont retenu un calendrier pour le déroulement de leurs activités. Ainsi, la première étape est une visite de la nouvelle usine de Sedima à ZAC Bao lors de la deuxième quinzaine du mois de novembre 2015. De telles visites, d’après toujours le communiqué, vont ‘’permettre aux Chambres de commerce de faire des diagnostics et de proposer des solutions à l’Etat conformément à la loi et aux statuts des Chambres de commerce qui doivent être les premiers interlocuteurs du gouvernement en matière économique’’. 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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