Publié le 2 Aug 2013 - 10:01
FUSION ENTRE FERÑENT / MTPS ET YOONU ASKAN WI

 La  Gauche sénégalaise  se meut

Le FERÑENT / MTPS et le YOONU ASKAN WI ont décidé de fusionner leurs mouvements respectifs. Cette décision rendue publique dans un communiqué, «résonne comme un hommage à Jileen, à Birane GAYE et à tous (les) martyrs» de la Gauche. Liés par un «esprit de principe au réalisme lucide», ces deux partis disent avoir «pleinement conscience que le chemin à parcourir pour arriver à bon port vient tout juste, en quelque sorte, d’être emprunté».  Pour eux, cette fusion constitue «un pas en avant indéniable, un signal fort pour une rupture du cercle vicieux de la tergiversation et de la fuite de responsabilité qui, des lustres durant, ont plombé  les forces de gauche» qui ont toujours empêché la réalisation de l’unité de la Gauche. Aujourd’hui, estiment-ils, «cette présente initiative devra donc s’élargir pour réussir à accomplir sa finalité» qui est celle de servir de déclic, de levier et de levain à l’unification de l’ensemble des forces de la Gauche historique contemporaine, des forces révolutionnaires et patriotiques de notre pays, sur une juste base de principe et de progrès». Toutefois, reconnaissent FERÑENT / MTPS et le YOONU ASKAN WI, l’atteinte de cet objectif «demandera certainement du temps encore» afin que «la résolution en profondeur des équations politiques essentielles en termes de bilan et d’élaboration, d’organisation voire de levée de barrières  psychologiques, puisse connaître un aboutissement positif». Selon ces partis de Gauche, «les changements intervenus  au Sénégal le 19 mars 2000 et le 25 mars 2012, (…) laissent toujours intactes les bases de classe du système semi-colonial dans notre pays». Aujourd’hui, estiment-ils, «il n’y a pas d’autre issue pour la Gauche» si ce n’est «de réaliser son unité sur la base de granit d’une plate-forme anti-impérialiste, anticapitaliste et antilibérale, panafricaniste et internationaliste». Ce qui lui permettra «d’être en capacité de dépasser sa division et ses faiblesses si décriées avec leur cortège de répercussions négatives au sein du peuple, des travailleurs et de leurs organisations syndicales en particulier».

 

 

 

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