Pour le développement des métiers connexes à l’irrigation

«Eau et Emploi», c’est le thème de la journée mondiale de l’eau célébrée ce mardi. Les activités marquantes se déroulent à Saint-Louis avec un panel sur le thème et une exposition à la place Faidherbe…
Célébrée hier, la journée mondiale de l’eau a permis d’une part de prendre davantage conscience de l’importance de cette ressource dans le processus de développement économique et social, en particulier pour les pays en développement ; et d’autre part de fixer de nouveaux jalons fondamentaux du développement durable que sont l’équité entre les nations, les générations et les individus, l’intégrité écologique et l’efficacité économique.
A ce titre, le gouvernement du Sénégal accorde une importance capitale à cette journée. Et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, de dire que l’Etat est en train de mettre en œuvre des actions pour un meilleur accès à l’eau parmi lesquelles : le transfert d’eau du lac de Guiers vers le Ferlo pour soutenir l’élevage et l’agriculture ; la réalisation de plusieurs forages en milieu rural ; la délégation des fonctions de production et de maintenance au secteur privé ; le transfert de l’eau du lac de Guiers vers Dakar pour soutenir et sécuriser la production en eau de la capitale et la petit côte ; l’exploitation de l’eau de mer par la technologie. Mansour Faye rappelle que dans un contexte de changement climatique marqué par une forte dégradation des écosystèmes (baisse de la pluviométrie, hausse des températures, baisse des nappes…), le gouvernement a opté alors pour une valorisation des ressources en eau.
Selon le ministre, l’Etat du Sénégal, dans sa politique de création d’emplois au profit des jeunes, a initié des programmes fortement tributaires de ressources en eau parmi lesquels : le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) qui nécessite une gestion rationnelle des ressources en eau ; l’Agence nationale de l’insertion et du développement agricole (Anida) qui vise à mettre en valeur les terres à travers des fermes agricoles dont les impacts sont déjà profitables aux populations rurales ; le programme d’autosuffisance en riz.
Et à Saint-Louis, la question de la maîtrise de l’eau génère beaucoup d’emplois autour de l’irrigation et ses métiers connexes comme la réparation de pompes, la vente d’intrants, a indiqué le ministre Mansour Faye. Il pense toutefois qu’il faut développer davantage les filières techniques, notamment en relation avec le lycée Technique André Peytavin, l’Université Gaston Berger et la Saed.
FARA SYLLA