Publié le 28 Apr 2016 - 17:53
LIVRAISON DE L’AEROPORT BLAISE DIAGNE

Le premier atterrissage  prévu en avril 2017 

 

Au lieu du 1er juillet prochain, l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) risque d’accueillir ses premiers passagers en avril 2017. La nouvelle date a été annoncée hier, lors de la signature de l’avenant 6 et des contrats d’exploitation entre l’AIBD et les sociétés turques, Summa et Limak.

 

Nouveaux partenaires  et nouvelle date de livraison pour l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD). La Direction du futur aéroport du Sénégal a signé hier, avec  les sociétés Summa et Limak, une convention pour la finalisation de la construction et pour l’exploitation de l’infrastructure. Ce qui fait que la dernière date de livraison annoncée pour le 1er juillet 2016 est repoussée. Désormais, l’AIBD sera livré dans 12 mois, soit en avril 2017, si l’on se fie aux propos des responsables de ces deux sociétés turques et du ministre du Tourisme et des Transports aériens. ‘’S’agissant de la finalisation de la construction et de la mise en service, cet accord nous garantit une livraison des restants des travaux dans huit mois avec une mise en service de quatre mois plus tard’’, a expliqué Maïmouna Ndoye Seck.

Le ministre  s’est réjoui de ce partenariat qui n’engendre pas de coût supplémentaire par rapport à ce qui devait être payé à Saudi Bin Laden group (SBLG). Ladite entreprise était chargée de construire l’AIBD mais, les délais d’exécution des travaux ont connu un retard passant de 33 mois à 96 mois, selon les précisions du DG de l’AIBD, Abdoulaye Mbodj. Pis, en fin 2015, SBLG a demandé un avenant qui devait coûter 63 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal. Mais celui-ci l’a rejeté et avait même menacé de résilier le contrat.

Après négociation, il a été décidé de faire de la sous-traitance avec les deux sociétés turques Summa et Limak pour finir les 15% restants dans les travaux. Selon M. Mbodj, les intérêts du Sénégal sont pris en compte dans la convention de concession signée pour une période de 25 ans. A titre illustratif, le ministre du Tourisme a indiqué que la convention prévoit une part de 34% dans le capital de la société de gestion qui sera créée, une rétrocession de 20% des revenus bruts, en plus de l’assistance technique et de la reprise de l’ensemble des travailleurs de l’Agence des aéroports du Sénégal. Mieux, selon le DG de l’AIBD, le groupement Summa-Limak sera responsable de tout manquement durant la concession. 

FATOU SY

Section: 
OCTROI MARCHÉ TNT À UNE ENTREPRISE MALIENNE : Excaf menace de saisir les tribunaux
EXPLOITATION EXTRACTIVE ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : Pour une large implication des femmes sur la question
Centre Médico-Social de l'Asp
RÉFORME FONCIÈRE : Diomaye demande des réflexions profondes
JOURNÉES DE CONCERTATION SUR LE SECTEUR DE LA COMMUNICATION Le Sénégal se penche sur l’avenir de la communication à l'ère numérique
Pêche maritime - accord Sénégal – Guinée-Bissau
Emprunt obligataire État Sénégal
FINANCES PUBLIQUES : Les RTEB disponibles ce 23 juin
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE NATIONAL : Le FONGIP signe une convention de 800 milliards CFA sur 5 ans
JOURNEE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS DOMESTIQUES : Plaidoyer pour la mise en œuvre des conventions de l'OIT
MARCHÉ D'ÉLECTRIFICATION RURALE ATTRIBUÉ À AEE POWER EPC : TAS interroge le ministre Cheikh Diba sur les zones d’ombre
GUERRE AUTOUR DE LA CESSION DES DROITS, OBLIGATIONS ET INTÉRÊTS À SANGOMAR : Woodside réclame 3 milliards F CFA à FAR LTD
TOURNÉE ÉCONOMIQUE : Diomaye Faye investit le Nord
CAMPAGNE AGRICOLE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE : Les directives de Diomaye pour l’atteinte des objectifs
CRISE DE LA POLLUTION PLASTIQUE CROISSANTE : Quatre cents millions de tonnes de plastique produites chaque année
ADRIEN GÉDIN, ANALYSTE GÉOPOLITIQUE “La fracture diplomatique entre la Cedeao et l’AES compromet la sécurité régionale”
Hausse de la production d’électricité
MAURITANIE-SÉNÉGAL - CONDITIONS D’ENTRÉE ET DE SÉJOUR : Nouakchott et Dakar accordent leurs violons sur fond de réciprocité
PME-PMI au Sénégal
RESTITUTION ÉTUDE SUR LE TRAVAIL DOMESTIQUE DES FEMMES ET L'ÉCONOMIE DE SOINS : Le temps invisible des femmes : 13,9 % du PIB ignoré