Publié le 13 Jan 2012 - 16:29
NOUVEL ALBUM

Nana Cissokho évite le piratage avec ''Dioumadioulo''

Nana Cissokho

 

C'est une rengaine, le piratage et les dessous de tables empêchent les artistes sénégalais de s’épanouir. Ce qui les pousse à sortir des albums loin de leur Sénégal natal. A l'instar du fils et héritier du défunt grand koriste Soundioulou Cissokho, Nana qui a préféré sortir son dernier album ''Dioumadioulo'' (hommage à son défunt père en Mandingue) en Suisse.

 

 

''Les dessous de table retardent la musique sénégalaise. Il est très difficile de sortir un album, ici (au Sénégal, NDLR). Tu dépenses des millions et les gens piratent ton œuvre et la vendent moins cher. Tu investis pour perdre'', s’est plaint le lead vocal du groupe ''Nana.n.kho'', hier, lors d'une conférence de presse à Dakar.

 

 

L'artiste explique avoir fait toutes ses prises de sons à Dakar, puis est retourné en Suisse avec son album. ''Je suis allé sécuriser au maximum l’album en Suisse. Aujourd’hui, nul ne peut le graver. Pour le télécharger sur le net, il faut une carte de crédit'', a-t-il dit plutôt fier de pouvoir faire échec à la contrefaçon. Toutes ces garanties en poche, Nana Cissokho, qui affirme avoir fait toutes les grandes scènes suisses, est réconforté et rassuré.

 

 

L'album, que l'artiste musicien a décidé de sortir au Sénégal, porte neuf (9) titres dont le morceau phare ''Kandara Bamodi''. Dans cette chanson, Nana parle de l’héritage de son défunt papa. De même, il a dédié un titre, ''Touba Mbacké'', au défunt Khalife général des mourides Serigne Saliou Mbacké. Sur des notes de mbalax, Nana chante toute la grandeur et la simplicité de l’homme. La religion a ainsi toute sa place dans cette production avec le tube ''Abdou Ndiaye'', un vieux roi musulman dictateur qui impose sa religion et combat toutes les pratiques animistes. ''Soxna si'', un mélange d’afro et de notes latinos, donnent aux femmes leur place dans cet album. Pour sa promotion, le musicien envisage une série de concerts à travers Dakar pour les fêtes de fin d’année.

 

Bigué BOB

Section: 
15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Seulement deux prix remportés par le Sénégal
BIENNALE DE DAKAR : Un éveil artistique, selon Bassirou Diomaye Faye
CÉRÉMONIE D'OUVERTURE DE LA 15e ÉDITION DE LA BIENNALE DE DAKAR : Dak’Art pour un voyage culturel
EXPOSITION ‘’FAIRE LIEU’’ À DAKAR : Cinq lieux africains comme espaces de transformation
BIENNALE DE DAKAR   - EXPO ‘’DEVOIR DE MÉMOIRE’’ : Un modèle d’engagement culturel
Goncourt 2024
PRÉSENTATION TAARU SÉNÉGAL : La première Symphonie d'Amadeus
PARTICIPATION DES USA À LA BIENNALE DE DAKAR : Mettre en lumière l’influence de la culture africaine sur l'art américain
MARIAM SELLY KANE - JOURNALISTE : Une voix pour les femmes et les enfants
MBOUR - MONITORING SUR L'ÉMIGRATION CLANDESTINE : La Commission nationale des Droits de l'homme à la recherche de solutions
PROJECTION DU FILM ‘’FÀTTE XAJU FI’’ : Un appel à la mémoire pour la bonne gouvernance
1er SALON INTERNATIONAL DU TOURISME DU LITTORAL ET DE LA CROISIÈRE (SATOLIC) : Le Sénégal à la conquête du tourisme maritime
LE SÉNÉGAL EN ROUTE POUR LA COMPÉTITION AFRO BREAK À ACCRA : Une formation réunit les jeunes talents du break dance au CC Blaise Senghor
LA GÉNÉRATION BREAK DANCE DU SÉNÉGAL : Entre passion, défis et évolution
APRÈS 11 ANS D'ABSENCE ET DE RECHERCHE : Abou Aw explore le mbalakh classique
SENEGAL-LITTERATURE / ”Dr Ibra Mamadou Wane, les secrets d’un serviteur” : Retour sur l’histoire culturelle du Sénégal et l’itinéraire d’un fils du Fouta
PALMARÈS DAKAR SÉRIES 2024 : Très peu de prix pour le Sénégal
DEUXIÈME ÉDITION DU FESTIVAL DAKAR SÉRIES : Un tremplin pour la créativité et les talents africains de l’audiovisuel
Hajj 2025 : Le Renophus demande l'ouverture diligente des inscriptions
AVANT-PREMIÈRE DE "BLACK TEA" AU CINÉMA PATHE DE DAKAR : Un hommage à l'humanité et à la diversité culturelle