L’Afrique invitée à s’unir et à s’imposer

Le nouvel ordre mondial doit être une opportunité pour les chefs d’Etat, dirigeants africains d’harmoniser leurs positions avec celles de leur peuple, de s’unir afin de s’imposer face à l’Occident. C’est l’appel lancé hier par l’ONG Otra Africa, à l’occasion de la célébration de la Journée de libération de l’Afrique.
La pandémie de Covid-19 a exposé les ‘’faiblesses’’ de l’Europe dans son organisation, démontré ‘’les limites’’ des accords multilatéraux, révélé le ‘’conflit d’intérêts’’ de grandes firmes pharmaceutiques et la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis pour l’Afrique. Face à cette situation, l’ONG Otra Afrique appelle les Africains à l’unité, afin de s’imposer à l’échelle internationale. ‘’L’Afrique, berceau de l’humanité, a vécu toutes sortes d’humiliations telles que l’esclavage, la colonisation, l’impérialisme et la domination politique, économique et diplomatique depuis des siècles.
Cependant, le nouvel ordre mondial qui se prône et dont les instigateurs et la provenance restent encore méconnus, doit être une opportunité pour les chefs d’Etat, dirigeants d’harmoniser leurs positions avec celles du peuple africain, de s’unir afin de s’imposer face à l’Occident’’, a lancé le président de l’ONG Souleymane Aliou Diallo, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique. Il donne l’exemple de la ‘’victoire’’ dans la bataille du CFA vers l’Eco, ‘’malgré le fait que le long chemin reste à faire’’, de Madagascar qui a dû ‘’obliger l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à un dialogue ferme qui a abouti à la reconnaissance de l’artémisia base de son Covid Organics après de multiples difficultés’’.
L’Ong Otra Africa, profitant de la Journée internationale de l’Afrique, demande aux chefs d’Etat, leaders et décideurs africains à ‘’s’unir’’, ‘’d’être fermes pour tourner la page de la domination’’. ‘’Notre continent devrait dépasser d’être des figurants ou d’occuper les seconds rôles dans la nouvelle géostratégie mondiale. Nous devons nous imposer. Aujourd’hui, c’est une autre lecture des relations qui doit s’imposer et l’Afrique a sa place. On doit changer la donne. Le berceau de l’humanité doit pouvoir se nourrir seul, se construire sans devoir compter sur des aides au développement et des endettements chroniques qui compromettent les générations à venir’’, renchérit M. Diallo.