Publié le 27 Jul 2012 - 08:00
PASSATION DES MARCHÉS EN 2010

Plus de 246 milliards audités par l’ARMP, baisse des mauvaises pratiques

 

L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a présenté mercredi les résultats des audits sur les procédures de passation des marchés publics de l’exercice 2010. Au total, 4113 marchés ont été audités par l’ARMP pour un total de 246 127 140 329 francs Cfa. Ces audits ont concerné 83 autorités contractantes sur les 90 qui ont été sélectionnées au départ.

 

Le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), la Délégation au Festival mondial des arts nègres (FESMAN), l’hôpital Dalal Diam, l’Agence d'aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI), le Fonds de solidarité numérique, l’Agence des nouveaux ports et l’Hôpital régional de Ziguinchor ont échappé, pour l'instant, à ces audits.

“Les audits de ces 7 structures sont différés. La Cour des comptes est déjà au niveau du COUD et l’Inspection générale d'État (IGE) au FESMAN. Pour le FESMAN et le COUD, les documents seront bientôt disponibles et nous allons lancer les audits“, informe Saër Niang, le directeur général de l’ARMP. “L’exercice de 2010 montre qu’il y a des progrès dans les procédures de passation des marchés publics“, note-t-il.

 

Il ressort des résultats de l’audit de 2010, que les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances, des Forces armées, de la Santé, des Relations avec les institutions, de l’Éducation font partie des “plus mauvais élèves“ en matière de passation des marchés publics. Certaines sociétés nationales ou agences comme la LONASE, l’Agence nationale de la case des tout-petits, l’Agence de la propreté du Sénégal (APROSEN) et certaines collectivités locales comme la ville de Thiès et de Pikine font aussi partie de ce lot.

 

Ces audits au niveau de ces ministères et agences montrent des mauvaises pratiques dans l’administration, notamment, des violations délibérées dans la réglementation, l’absence d’une comptabilité des matières, la non production des rapports périodiques, l’absence de registres et beaucoup de fraudes et de collisions dans les demandes de renseignements.

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