Publié le 7 Nov 2013 - 05:51
PME ET PMI EN DIFFICULTÉS

Une ''journée de l’entreprise'' pour y remédier, annonce Aly Ngouille Ndiaye

 

A chaque étape de sa visite d'usines démarrée depuis quelques jours, le ministre de l’Industrie et des Mines Aly Ngouille Ndiaye se rend compte de leurs difficultés. A telle enseigne qu'il s'est engagé à organiser une ''journée de l'entreprise'' aux fins de trouver des solutions aux problèmes posés notamment hier au niveau des usines Sympa et La Rochette visitées hier. La première nommée fabrique des articles de ménages (bassines, assiettes, baignoires pour bébé, passoires, carafes, chaises, pelles, chaises pour enfants, gobelets, etc.), des produits injectés industriels (des impressions dry-offset et sérigraphie) et des articles de conditionnement (bols, bouilloires, casiers à bouteille, étiquettes en plastiques, etc.).

''Les années précédentes, nous avons investi plus de dix-neuf (19) milliards de nos francs, et cette année, nous avons investi quatre (4) milliards de francs Cfa'', a avancé le directeur général de la Sympa, Ibrahim Hawili, notant que depuis 1990, la société exporte des produits dans les pays africains, mais fait face à certaines difficultés liées à la concurrence, à des tracasseries douanières, des frais financiers exorbitants, une insécurité foncière, la fiscalité et la fraude. Or, ''l’entreprise compte 680 employés répartis comme suit : 320 agents permanents et 360 journaliers'', a dit Abdoulaye Tamba, responsable des ressources humaines de la société, ajoutant que celle-ci fait aussi dans ''l’emballage du riz local pour la consommation locale''.

Mêmes complaintes à l’usine La Rochette, à suivre son président directeur général Adel Salhab. Créée en 1946, cette entreprise construite sur une superficie de 53 mille m² s'active  aussi dans la fabrication d'emballages (caisses en carton ondulé, sacs en papier, boîtes en carton plastique, etc.) et en produirait plus de 35 tonnes par mois, à en croire ses responsables. La société compterait 265 agents permanents et cinquante (50) journaliers, selon son PDG, qui fait savoir qu'elle est confrontée ''aux difficultés liées au coût élevé d’électricité, à la concurrence et au manque de formation des employés''. Ce n'est semble-t-il pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

Emmanuel Bouba YANGA (Stagiaire)

 

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