Publié le 15 Mar 2023 - 19:39

Polémique sur le 3eme mandat !

 

Et comme si Le Sénégal refusait l’émergence, au nom d’un Démocratisme périmé ?

Nonobstant  les spéculations politiciennes, éthérées d’une certaine frange de Sénégalais, de refus d’un deuxième quinquennat , juridiquement établi par les deux alinéas congénitalement liés de l’Article  27 de la seule et unique constitution du Sénégal de 2016,  le contexte géopolitique lourd  d’incertitudes et de périls, socio-économique tendu, la raison et le bon sens, l’amour de la patrie et  l’engagement sociétal,  le réalisme politique et le pragmatisme dans la gouvernance de la cité que nous avons à cœur de servir, nous prétentieux politiciens, commanderaient à tout citoyen Sénégalais de retourner, à l’essence de la politique et à la finalité de celle-ci qui se mesure à l’aune du bilan,  de l’impact positif des actions  sur la majorité de chaque strate de la Société.

Dans ce cadre il  faut soit manquer de foi et d’objectivité, soit être frappé de cécité, ou s’ être volontairement exilé pour ne pas nommer une certaine diaspora, pour ne pas reconnaître que le Président Macky Sall et sa grande coalition du Benno, ont définitivement installé le Sénégal sur la voie de l’émergence malgré un environnement mondial politique, socio-économique morose, ponctué de crises multiformes (changement climatique, épidémies,  crises alimentaires, économiques, financières, calamités naturelles etc..° Le bilan élogieux qui n’a épargné aucun secteur (Agriculture, Education et Formation, Santé, Transport, Elevage, Aquaculture, Habitat  et Urbanisme, protection sociale, industries et Mines, etc... , aucune  couche, aucun terroir ;  la ville futuriste de Diamniadio avec ses différents projets de Hubs qui apporteront à coup sûr des réponses à la lancinante question de l’Emploi des jeunes ; Les nombreuses infrastructures routières, autoroutières, ferroviaires, aéroportuaires, portuaires, mobilières et immobilières, sportives, culturelles et  cultuelles (musées, maisons des jeunes, maisons d’hôtes, mosquées, synagogues, esplanades au niveau de foyers religieux, résidences universitaires), les infrastructures hydrauliques KMS 2/3,  Usines de dessalement pour régler le besoin d’eau de la capitale, les ponts et autoponts pour rendre fluide la circulation et transformer le temps en gains, la liste est longue.   

Que dire de la modernisation du transport avec le TER, le BRT, le renouvellement du parc Automobile transport public, la mise à niveau de la compagnie Air Sénégal avec une flotte moderne, capable de desservir toutes les capitales du Monde, de cette   volonté de faire de Dakar un Hub aérien avec cette récente création d’un institut aéroportuaire, après ceux des métiers portuaires et du Pétrole et du Gaz

Que dire des réalisations du PUDC, du PUMA du PAMU, l’ANER, de l’OFOR en terme de voiries, d’électrification rurale, de réseautage hydraulique rural, pour l’équité territoriale     

Cependant l’aspect le plus important, mais le moins visible reste, le volet immatériel. La Diplomatie de paix et Sécurité à travers un leadership reconnu internationalement, t traduit localement par  un bon voisinage avec les pays limitrophes, une bonne organisation des forces de défense et de Sécurité bien formées et bien équipées, professionnelles à la tâche, tout cela a permis  non seulement d’établir ou de consolider des ponts matériels et immatériels entre pays voisins ( pont de Farafégné, pont de Rosso, OMVS,  OMVG , Exploitation commune de gaz avec la Mauritanie) facilitant une communication plus fluide et l’intégration des  peuple.  Ceci a permis le retour de la paix en Casamance une belle région meurtrie par un conflit irrédentiste qui n’a que trop duré et qui a plongé toute une région dans la détresse et la désolation, tout un pays dans l’angoisse. Oui c’est Cette diplomatie de paix et de Sécurité qui nous vaut respect, sympathie et assistance de la part de tous nos Partenaires stratégiques, a permis d’endiguer les périls ambiants, de faire de notre pays un ilot de paix, de cohésion sociale, facilitant ainsi l’exécution des politiques de Développement, dont notamment le désenclavement de cette région et la réinstallation des populations victimes de la crise. Il faut prendre en compte le rattrapage ou règlement de tout le passif cumulé des régimes précédents à coups de milliards ensevelis sou terre (inondations, assainissement ou dans les poches des citoyens en guise de réparation)

Alors, faut-il briser tout cet élan et dynamique vers l’émergence à l’autel de pacotilles de gouvernance telles, ce démocratisme suranné qui est en train de faire des contreperformances économiques et sociales dans les pays thuriféraires, notamment aux EU et en France ? Cette déconfiture de la Démocratie libérale doit nous conduire à questionner tous les dogmes imposés et clichés venant de l’extérieur.

Oui les structures de Benno et de l’APR, ont bien raison de dire qu’on ne change pas un cheval qui gagne surtout quand la Loi le permet et quand en retour dans le haras il n’y a que des pouliches non encore dressées.  Ils ont raison d’avoir la prétention de protéger et de vouloir consolider leur bilan et pourquoi pas s’attendre à recevoir un retour d’ascenseur de la population.   En guise de reconnaissance à tout ce qu’il a fait dans ce pays et pour une transition intelligente, apaisée, le peuple tout entier devait s’accorder à lui donner son second quinquennat pour parachever toutes les bonnes choses qu’il a entamées. C’est cela la réal politique, c’est cela l’intérêt du pays et qui justifierait s’il en était besoin, la maturité du peuple et de sa Démocratie.

Mais devant l’Eternité l’on a l’habitude d »entendre  « Nul n’est indispensable » et que les cimetières sont remplis de gens qu’on croyait indispensables, cependant cet adage  n’a qu’une  fonctionnalité plutôt polémiste et moralisante, et n’est toujours  pas valide en tout lieu  et en tout temps, car  dans la vie des cellules, des organismes, des organisations, des mécaniques, voire d’un Etat, il arrive un moment précis, où l’indisponibilité  d’une substance, d’un aspect, d’un élément, d’une pièce ou la perte d’un homme, mène à la disparition de cet organisme ou  à l’irréparable.   

Ainsi quand un pays est à la croisée des chemins comme c’est le cas pour le nôtre,  entouré d’une ceinture de feu, au cœur d’appétits géopolitiques avec ses nouvelles ressources,  et où le nationalisme et le patriotisme sont émoussés par une ouverture à l’autre, à l’extérieur, débridée, en proie à des contradictions internes multiformes et affleurantes, l’on doit beaucoup réfléchir avec lucidité et sérénité avant de choisir la voie de la sagesse, celle fondée sur les expériences, surtout les Acquis et sur une prospective bien renseignée.

Dans ce contexte précis chers compatriotes trois questions fondamentales ou trois évaluations s’imposent à nous tous :

---la première est sur la fameuse Démocratie libérale comme mode de gouvernance politique et économique, là où elle a conduit l’Humanité avec toutes ses crises financières, économiques, sanitaires alimentaires, militaires et géostratégiques (Russie-Ukraine-OTAN) avec l’accentuation de la Pauvreté et de l’insécurité dans tous les pays. La cerise ou le piment sur le gâteau a été posé par le Président Mitterrand d’un sommet de la Françafrique à la Baule, avec l’imposition de l’Alternance mécanique, électoraliste et inhibant pour tout effort de Développement endogène conséquent. Pourtant Le principe vertueux et universel de la Démocratie n’est-il pas le vote et non l’arbitraire ?  Notre salut passe donc par notre capacité d’identifier les bons Dirigeants, serviteurs de leur peuple et les maintenir aussi longtemps qu’ils restent utiles à la société.

Nous  ne pouvons ne pas  nous arrêter sur l’impact socio-politique et même économique de cette Démocratie libérale sur au moins deux pays , porte étendards et champions de la limitation des mandats, la France et les Etats Unis, à l’aune des risques d’instabilité sociale et voir politiques et de la dégradation actuelle de leur Aura d’antan, du simple fait que ce système  regorge d’incertitudes  dans sa reproduction, plus est  encore pour un pays  sous Développé aux institutions encore fragiles, et l’on  n’est pas à l’ abri de graves périls politiques telle l’entrée par effraction de personnages ou de forces, de mania, incontrôlés

Ces deux pays, principaux dépositaires de la Démocratie libérale et surtout de la limitation mécanique de mandats, ne sont-ils pas en train de payer le prix du libertinage, de l’instabilité institutionnelle inhérente à cette manière hasardeuse et risquée d’opérer les changements à la tête de l’Etat, au moment où ceux où règnent l’ordre et la discipline sont en train de les toiser. Au demeurant, la grégaire entre Trump et une partie des Gouverneurs des Etats, son rejet du verdict des urnes et la prise du Capitole par ses partisans a secoué le cocotier, comme l’apparition du Mouvement des Gilets jaunes et la perte d’Aura de la France auprès de ses anciennes colonies et Dominions, du fait d’une carence de culture politique, d’inaptitude d’intelligence émotionnelle et de l’irrévérence dans le discours de ces dirigeants rescapés ou échappés.

---la deuxième :  nous devons nous questionner en permanence sur l’essence et la finalité de l’action politique qui n’est rien d’autres que la connaissance des problèmes de la cité, des préoccupations de la majorité et la recherche collective de solutions inclusives. D’où l’importance d’un bilan, matériel et immatériel en politique.

--En fin la Troisième question que tout patriote Sénégalais, s’affranchissant de ses émotions partisanes, de contraintes de chapelles politiques, doit se poser ; est celle de savoir si en terme de marche vers l’émergence et le Développement, les lignes n’ont-elles pas bougé significativement, à partir de 2012, comparativement à la période antérieure depuis l’indépendance ? Avec le bilan sommaire brossé plus haut, la réponse à cette question fondamentale en politique est que le Mouvement pour le progrès est bien lancé sous la férule du Maestro, et si le peuple l’accompagne, il ne fait aucun doute que le grand soir tant attendu sera bientôt au rendez-vous.

Prions le Seigneur pour qu’IL continue à nous éclairer et à nous assister, à bénir notre beau pays Amen !

Vive le BENNOO Bokk YAAKHAAR ! Vive le Sénégal

Walmaakh Ndiaye, observateur politique

 

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