Publié le 13 Oct 2018 - 23:29
REFORME DU REGLEMENT INTERIEUR- BILAN DE LA 13EME LEGISLATURE

Niasse adopte une approche ‘’inclusive’’

 

L’heure du bilan de la 13e  législature n’a pas encore sonné. Mais, selon le président du Parlement, il est permis de croire que le cumul de projets réalisés contribuera, dans une large mesure, à ‘’améliorer’’ les conditions de travail au sein de leur institution.

‘’Dans cette perspective, j’ai choisi d’adopter une approche inclusive, en associant toutes les sensibilités de l’Assemblée nationale, la majorité, l’opposition et les non-inscrits. Je demande à toutes et à tous de se mobiliser afin qu’ensemble et en parfaite synergie, nous accomplissions solidairement nos missions, en tenant compte, bien sûr,  de nos nuances et de nos différences’’, a plaidé Moustapha Niasse. Ainsi, il a estimé que, s’ils savent, ‘’maîtriser les passions et les tensions’’, au bénéfice de l’intérêt général, un climat de compréhension mutuelle permettra de créer des conditions d’un débat ‘’serein, démocratique et utile’’.

Cette démarche participative, le président de l’hémicycle a également promis de l’adopter pour la réforme du Règlement intérieur. ‘’Les experts travailleront avec la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains. Notre collègue, le président de cette Commission, l’Honorable Seydou Diouf, a déjà accompli quelques pas. Sous sa supervision, après cette première étape, une Commission ad hoc va examiner, en profondeur, toutes les dispositions à modifier ou à introduire dans le texte, en tenant compte des expériences des législatures précédentes’’, a fait savoir Moustapha Niasse. Pour lui, ce genre d’entreprise doit être conçu, organisé et réalisé dans un ‘’climat serein’’. Ceci, pour que le Règlement intérieur continue de jouer son rôle ‘’irremplaçable’’ de cadrage des travaux de toutes les instances de l’Assemblée nationale. ‘’Le processus se déroulera dans la transparence et sera mené, dans le tempo qui sied, jusqu’à son terme, conformément aux lois en vigueur’’, a-t-il soutenu.

Le patron du Parlement a aussi rappelé que le Référendum du 20 mars 2016 a attribué à leur institution de nouvelles compétences parmi lesquelles, l’évaluation des politiques publiques. Ce qui a pour corollaire de nouvelles charges pour le député, avec des responsabilités accrues.

‘’Une telle nouveauté actualise un souhait, déjà ancien, des Députés sénégalais, à savoir la généralisation et la permanence des assistants parlementaires’’, a-t-il signalé. C’est donc, d’après lui, ce souci, associé au besoin  de renforcement des capacités des parlementaires, qui les  a amenés à poursuivre la coopération avec des partenaires comme l’Usaid, le Pnud et la Fondation Konrad Adenauer.

L’Usaid s’est déjà dit prêt à mettre, à la disposition des parlementaires, un certain nombre d’assistants sélectionnés parmi les doctorants de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad). Et dans les prochaines semaines, le Pnud va organiser un atelier de sensibilisation des députés et de quelques membres de l’Administration sur les enjeux des Objectifs de développement durable (Odd).

 

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