Publié le 24 Dec 2012 - 08:05
SALON DE LA GASTRONOMIE A DAKAR

 Ngurbaan, mbaxalu saalum ou laaxu caaxaan en quête de label

 

Hôteliers, cuisiniers et restaurateurs sénégalais sont tous au Cices, le temps d’un salon. Ce samedi, lendemain de l’ouverture de la toute première édition du salon de la gastronomie au Sénégal, à l’intérieur, les exposants continuent de s’installer.

 

Certains sont déjà sur place alors que beaucoup de stands attendent encore leurs locataires. Partout, on sent l’odeur des plats provenant des cuisines. Ce salon, le premier du genre au Sénégal, vise, selon, M. Ndongo professeur d’hôtellerie, membre de l’organisation, trouvé sur la table d’accueil, à valoriser les produits locaux. “Transformer nos produits et les rendre accessibles à tout le monde“ ou “gastronomie et diplomatie“. “Le but est de faire un salon pérenne, chaque année où nous avons des rencontres avec ces différentes personnes et ces différentes structures, pour booster la destination Sénégal et pour valoriser nos produits“, soutient ce professionnel du milieu. Un petit tour dans les stands permet de voir exposés nombre de produits locaux. Les cuisiniers sont à la tâche pour présenter les variétés de plats “made in Sénégal“.

 

Labelliser nos produits“

 

Le premier salon de la gastronomie a aussi un objectif spécifique : labelliser les produits sénégalais. “C’est bien de valoriser nos produits mais on ne les a pas encore labellisé», souligne M. Ndongo. «Le “Ngurbaan“, le “Laaxu caaxaan“, le “mbaxalu Saalum“, sont des plats qui nous appartiennent.» Pour lui, après le “Yaasa“ et le “ceebu jën“, deux plats sénégalais labellisés, d’autres qui sont préparés au Fouta ou au Sud du pays doivent suivre. “Pourquoi dans un hôtel, un touriste qui vient de la France remange la même chose que ce qu’il a laissé chez lui ? Il a envie de connaître la cuisine de notre terroir...», ajoute-t-il.

 

Mais pour avoir un label, les plats sénégalais ont besoin d’être améliorés et modernisés afin d'être plus accessibles aux étrangers. “La plupart de nos repas sont un peu rébarbatifs. Le Ngurbaan a beaucoup d’ingrédients, un toubab le sent déjà, et il dit que c’est trop fort. Il faut le moderniser, le rendre plus accessible au palais des autres.“

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

 

 

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