Publié le 11 Apr 2023 - 16:32
SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

Une inclusion de la société civile attendue

 

La sécurité alimentaire est un défi majeur dans les pays africains, principalement au Sénégal où les prix de certaines denrées fluctuent. C’est dans ce cadre que le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) a organisé un atelier national d’information des organisations de producteurs agricoles (OPA) et organisations de la société civile (OSC) sur le processus de formulation de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire.

 

Dans le but de sensibiliser les différents partenaires et acteurs du domaine sur leurs rôles dans la recherche d’une sécurité alimentaire durable, un atelier s’est tenu à Mbour. L’objectif de cette rencontre est d’améliorer la participation des OPA et OSC dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire.

Il s’agira, d’abord, de mettre à niveau des leaders des OPA et OSC sur l’état d’avancement du processus de formulation de la stratégie et les orientations politiques prioritaires. Ensuite, de susciter le dialogue entre les acteurs des OPS et des OSC et avec le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA) pour un meilleur engagement dans la préparation, la mise en œuvre et l’évaluation de la stratégie.

Dans la même dynamique, il faudra mettre en place un cadre formel d’échanges entre le MAERSA, le Groupe de dialogue social et politique (GDSP) et les organisations de la société civile (OSC) et élaborer une feuille de route sur l’engagement citoyen dans le cadre de la stratégie nationale de souveraineté alimentaire.

 Selon le Dr Cheikh Oumar Ba, Directeur exécutif de l'Ipar, ‘’dans cette rencontre, nous sommes plutôt dans l’optique d’accompagner les organisations non étatiques dans la perspective de définir de manière concertée leur contribution dans le cadre de la stratégie de la souveraineté alimentaire. C’est une très grande ambition avec un budget de cinq mille milliards sur cinq ans et c’est très important de voir dans quelle mesure toutes les catégories d’acteurs sont impliquées dans le processus d’élaboration, mais aussi de contrôle et d’évaluation’’.

Dans le même sens, le directeur indique : ‘’Ce qu’on a souvent remarqué, c’est qu’il arrive que l’État définisse des programmes, des politiques publiques, mais on a besoin que ces politiques soient évaluées, que l’on comprenne les pas qui ont été accomplis, les réussites, mais aussi les difficultés et les échecs. C’est ça qui permet de reprendre de manière constructive la suite des politiques publiques.’’ 

IDRISSA AMINATA NIANG (Mbour)

 

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