Publié le 10 Jun 2024 - 11:57

UTPS 

 

L'Union des transitaires patriotes du Sénégal (UTPS) s’est réunie avant-hier pour se prononcer sur les difficultés rencontrées sur le déploiement des plateformes de digitalisation de leur secteur de travail, à savoir le transit, le dédouanement et le transport de marchandises en livraison après dédouanement. En effet, l'Administration des douanes, selon le responsable suivi et évaluation de l’UTPS, Boubacar Niang, a lancé la dématérialisation des procédures, pour le moment, effective pour les sociétés qui s'occupent de dédouanement de produits du secteur formel. Si le secteur a pu suivre, au vu du formalisme qui encadre leurs opérations, d’après lui, ce n'est pas le cas pour la plupart des entreprises de transit dont l'activité principale tourne autour du dédouanement des marchandises du secteur informel. Se pose, à ses yeux, un problème de faire établir une déclaration préalable d'importation (DPI) à des conteneurs de groupage le plus souvent rempli de marchandises dites effets personnels usagers.

‘’Et pourtant, dit-il, le dédouanement de ces ‘conteneurs de fourre-tout’, comme on les appelle dans le jargon du milieu, est soumis à un barème établi. Son respect, au moment de l'enregistrement de la déclaration, ne vous enlève pas, même avec la dématérialisation, le déplacement en douane, en vue de l'obtention du bon à enlever. Autre difficulté rencontrée : parfois, vous enregistrez une déclaration et après routage des éléments, la section douane est confrontée à des problèmes de visualisation de la déclaration et cette situation nous met souvent en difficulté avec nos clients. La DPI que les sociétés de transit établissent pour les clients nous est facturée par le GIE Gaindé 2000, ce qui entraîne une augmentation du budget du dédouanement qui englobe d'autres charges hormis les droits de douane’’.

...‘’Actuellement, renseigne Boubacar Niang, avec la mise en place de la nouvelle plateforme de Orbus Infinity pour l'enlèvement de marchandises, les difficultés s'articulent en général sur la facturation. La facturation se fait par conteneur ou par voiture. C'est vrai qu’il y a réduction, si le nombre est élevé, mais pourquoi ne pas se limiter à faire établir les factures par connaissement (BL). Ensuite, on vous demande de rattacher les documents affairant à l'enlèvement des marchandises, pour ensuite vous demander de faire le déplacement pour un dépôt physique. Ce qui revient à faire le même travail doublement’’.

C’est le cas, poursuit-il, avec la dématérialisation des déclarations en douane au niveau du secteur informel où, si vous ne vous déplacez pas en douane, vous ne recevrez pas le BAE. ‘’Nous ne refusons pas de nous approprier ces outils qui accompagnent la digitalisation et la dématérialisation, mais nous demandons des discussions plus approfondies et un allègement des coûts générés. C'est dans cette optique de dialogue et d'échange que s'inscrit notre action qui vise juste à minorer les coûts et à aller vers un gain de temps, parce que c'est là où notre travail est rentable. Nullement pour nous de lutter contre des personnes, mais attirer l'attention de l'autorité étatique sur les améliorations à apporter.

Ces lourdeurs et désagréments causent des problèmes énormes à nous utilisateurs à qui la douane impose ses produits, problème qui souvent débouche sur des suites contentieuses qui amènent nombre de transitaires à avoir maille à partir avec la justice et qui, pourtant si souvent, ne sont que de simples victimes. Victimes d'un système où on est le maillon faible’’. Il s’insurge, donc, contre ‘’ce système où le transitaire doit toujours acquiescer, au risque de voir son entreprise fermée ou lui-même se retrouve dans des difficultés, parce qu'il a osé pointer du doigt les correctifs qui doivent être apportés pour un bénéfice de l'ensemble des acteurs dans la perception correcte des droits de douane. Cette perception des droits de douane met en partenariat l'Administration des douanes et les sociétés de commissionnaires en douane agréées, les créditaires et les organisations de transitaires’’.

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