Un porte-parole de la Fédération anglaise (FA) a annoncé samedi que l'instance allait étudier le geste de Nicolas Anelka lors du match nul entre West Bromwich Albion et West Ham United (3-3).  L'attaquant français a fait une quenelle, un geste emprunté à l'humoriste Dieudonné - un bras tendu vers le bas et l'autre croisé en travers de la poitrine-, vu par certains comme un salut antisémite et par d'autres comme un simple bras d'honneur antisystème.

Un geste qualifié de «provocation choquante, écœurante» par Valérie Fourneyron, la ministre des Sports, et que Nicolas Anelka a justifié comme étant «une dédicace pour mon ami humoriste Dieudonné». L'attaquant risque une suspension de cinq matches, au minimum, si le geste est considéré comme insultant.

Qui ''assume'' son geste

''Signification de quenelle : anti-système. Je ne sais pas ce que le mot religion vient faire dans cette histoire !'', a écrit Nicolas Anelka sur son compte Twitter dimanche, au lendemain de son geste controversé lors du match nul entre West Bromwich et West Ham (3-3). ''Cette quenelle est une dédicace à Dieudonné'', a répété le Français, qui avait justifié ce geste de la même manière samedi.

''En ce qui concerne les ministres qui donnent leurs propres interprétations de ma quenelle, ce sont eux qui créent l'amalgame et la polémique sans savoir ce que signifie vraiment ce geste !'', a ajouté l'attaquant en réponse au tweet de Valérie Fourneyron, la ministre des Sports, qui avait qualifié ce geste de ''provocation choquante, écœurante''.

''Je demanderai donc aux gens de ne pas se faire duper par les médias. Et bien sûr, je ne suis ni antisémite ni raciste et j'assume totalement mon geste'', a-t-il conclu. Il a également  retweeté l'"humoriste" Dieudonné, qui le remerciait de son soutien et assurait dans son tweet que ''la quenelle n'est pas un signe nazi ou antisemite''.