Publié le 14 Jan 2019 - 21:40
LES ETABLISSEMENTS PRIVES METTENT FIN A LEUR MOUVEMENT

Les étudiants admis à partir du 21 janvier

 

Exclus depuis le mois d’octobre 2018, les étudiants orientés dans le privé reprennent les cours, le 21 janvier prochain. L’Etat, qui doit une ardoise de 8 milliards, a trouvé un accord avec le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cupodes).

 

Fin de calvaire pour les étudiants orientés dans des établissements privés d’enseignement supérieur (Epes). Exclus des classes depuis octobre 2018, pour non-paiement des frais de scolarité par le gouvernement du Sénégal, ces étudiants pourront rejoindre leurs établissements respectifs, le 21 janvier prochain. L’annonce a été faite par le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes), lors d’un point de presse tenu ce samedi. Le Cudopes a levé ainsi la mesure d’expulsion qui frappait certains étudiants. Un accord a été trouvé avec l’Etat, après plusieurs mois de négociations. Celui-ci s’est, en effet, engagé à épurer la dette de 8 milliards, selon un plan de décaissement échelonné sur plusieurs mois.

D’après Jean-Marie Sène, qui lisait la déclaration préliminaire, les différentes discussions par rapport à la dette globale ont abouti à différents accords. D’une part, le gouvernement a proposé un plan de décaissement des 8 milliards inscrits dans la loi de finances initiale 2019, selon le calendrier suivant : janvier 1 milliard, février 2 milliards, mars 1 milliard, avril 2 milliards, mai 1 milliard et juin 1 milliard.

Faisant le point des négociations, M. Sène a expliqué qu’à ce jour, l’Etat a versé à leur profit un premier montant de 3 milliards tiré des crédits de la loi de finances rectificative 2018 dont la plupart des virements ont été positionnés dans leurs comptes, en novembre 2018. Il a indiqué qu’un deuxième montant de trois milliards issu d’un virement de crédits a été payé, à partir du 29 novembre 2018, à concurrence de 2 200 000 000 F, dans un premier temps, pour éponger l’incidence de la dette de l’année académique 2016-2017. Les 800 000 000 reliquataires, a-t-il poursuivi, ont été virés le 31 décembre 2018 comme promis par l’Etat pour le compte de certaines factures de 2017-2018.

L’autre engagement pris par le gouvernement, d’après M. Sène, c’est le pré arbitrage dans les meilleurs délais par la Dage du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) des différents décomptes au profit des Epes, dans la limite d’un montant de trois milliards représentant le milliard du mois de janvier et les deux milliards de février déjà contenus dans le plan de décaissement. Il y a également ‘’l’engagement par la Dage du Mesri des trois milliards représentant le décompte du plan de décaissement au titre du décaissement pour un milliard de janvier et celui du mois de février pour deux milliards’’.

‘’Repousser la date des examens’’

Par ailleurs, les responsables des Epes renseignent ‘’que les montants relatifs au plan de décaissement de mars à juin 2019, dont les crédits sont déjà dans la Lfi, feront l’objet de concertations’’. Il s’agit là autant de promesses qui font que les Epes ont décidé de rouvrir leurs portes aux étudiants.

Toutefois, ils mettent en garde l’Etat, en cas de non-respect de ses engagements. ‘’Nous avons une obligation de moyen. Si nous ne pouvons pas payer les professeurs, nous allons arrêter’’, lance M. Sène, tout en précisant que l’accord ne les arrange pas. ‘’Cela ne nous arrange pas, mais nous avons compris que l’Etat n’a pas les moyens. Etant donné que notre souci c’est de former la jeunesse, en tant que citoyen, nous avons compris que nous devons faire des efforts au même titre que le gouvernement’’, a-t-il déclaré.

Quid de ces longs mois de retard accusés par les étudiants, surtout ceux qui doivent passer l’examen du Brevet technique supérieur ? En juillet prochain, ‘’nous étions en crise et il fallait des mesures exceptionnelles. Mais nous allons, dans la mesure du possible, rattraper le temps perdu. Des discussions se feront avec le Mesri pour peut-être repousser la date des examens’’.

FATOU SY  

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