Publié le 8 Oct 2013 - 00:55
«MENACES SUR SANDAGA»

Une vingtaine de bœufs sacrifiés pour «sauver» l'édifice

 

 

«Le marché Sandaga, un lieu public à éviter». L'alerte a été lancée hier par la Collectivité léboue et a fait l'objet d'une cérémonie de sacrifices et de prières destinées à conjurer le «danger» qui plane sur le bâtiment en question et sur les usagers. ‘’Je vais lever un coin du voile sur ce que l’on nous a dit comme avertissement, a indiqué Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar. Mais sachant que les gens ne peuvent pas se passer du marché Sandaga, des recommandations sont sorties qui appellent les sénégalaises et sénégalais à faire des sacrifices, surtout les vendeurs et ceux qui fréquentent le marché», a poursuivi le député à l'Assemblée nationale.

Sécurité, stabilité et tranquillité pour la ville de Dakar ont donc été à l’origine de la journée de prières. La lecture du Coran et des sacrifices ont été faits au siège de la collectivité à la Médina. Selon le Grand Serigne, des maîtres de la cosmogonie ont reçu de manière directe et indirecte des révélations, et des messages continuent à leur parvenir.

Des morceaux de viande ont ainsi été entassés dans des sachets et distribués à des lecteurs du Saint Coran. ’’A l’aube, dans des endroits précis de Dakar, le long de la côte, sur la partie Est de Dakar, Ouest et au Centre, nous avons fait des sacrifices rituels. Ce sacrifice ne relève pas du paganisme mais des rites attachés à l’islam. Nous l’avons fait à l’aurore’’, a dit le grand Serigne. Il informe que l’autre partie sera amenée à d’autres destinataires.

Douze groupes ont été formés et dans chaque groupe, il y a dix personnes qui récitent le Coran, ce qui fait au total 120 lecteurs pour douze Kaamil. Il signale que ce nombre est significatif dans l’islam et souhaite que la clôture de la lecture du Livre puisse répondre à leurs attentes.

Pour Makhtar Sanou Mbengue, chef du Pénc de Diecko, cette activité entre dans leur coutume depuis leurs arrières grands-pères. Il signale que certains bœufs ont été immolés hier nuit (Ndlr : avant-hier) dans les différents quartiers lébous.

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