35 films, dont 12 en compétition pour l’accès à la culture cinématographique
La 13e édition de Stlouis’Docs, le festival international du film documentaire de Saint-Louis, est ouverte. Jusqu’au 14 mai, l’évènement va réunir autour d’une sélection de plus de 30 films documentaires, des projections-débats, une master class, des cafés-rencontres, etc. Douze films sont en compétition.
Débuté dans la soirée de mardi dernier, le festival international du film documentaire de Saint-Louis, Stlouis’Docs, va se poursuivre jusqu’au 14 mai. Au programme de cette 13e édition, il y a une sélection de plus de 30 films documentaires venant de 17 pays différents, des projections-débats, une master class, des cafés-rencontres, des séances scolaires, des ateliers et des rencontres professionnelles. Parmi les 35 films à projeter dans 20 lieux, 12 sont en compétition (courts, moyens et longs métrages). Ces films sont soumis aux regards d’un jury de professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et de la culture, et est présidé par le réalisateur et producteur Joseph Geï Ramaka et d’un jury de la critique cinématographique.
Pour la présente édition, il y a deux nouvelles sections : Sénégal en Docs, pour valoriser la création documentaire au Sénégal, et la section Résonances, pour mettre en lumière des films engagés pour les droits humains, la défense de l’environnement et la justice sociale.
Des actions sont menées par Sunuy Films et Krysalide, dans le cadre de cet évènement, pour contribuer à la démocratisation du cinéma et la lutte contre les exclusions, en favorisant l’accès à la culture cinématographique pour tous, a indiqué le coordinateur général du festival Souleymane Kébé.
Ainsi, il garantit un accès gratuit à toutes les séances avec des projections de proximité en plein air dans différents quartiers ; un déploiement d’unités de cinéma itinérant dans plusieurs quartiers ; un déploiement d’unités de cinéma itinérant dans plusieurs dizaines d’écoles primaires, collèges et lycées de Saint-Louis, de Gandiol et de Mpal, pour favoriser l’éducation à l’image et l’ouverture sur le monde. Donc, Stlouis’Docs est avant tout un rendez-vous public qui permet de favoriser la création d’espaces de débats citoyens ouvert à tous. ‘’On est très fier d’arriver à la 13e édition. Cette année est spéciale, parce qu’on a pu agrandir un peu le festival ; on a augmenté les sites de projections. On a aussi créé une convention du documentaire où l’on invite tous les corps à venir discuter du documentaire’’, s’est réjoui Souleymane Kébé.
En effet, il s’agit de la Convention annuelle pour le cinéma documentaire au Sénégal. C’est un rendez-vous qui a pour ambition de réunir tous les ans à Saint-Louis des producteurs, des auteurs (expérimentés et émergents), des diffuseurs, des journalistes et des représentants de formations qui interviennent dans le champ du documentaire au Sénégal. ‘’Événement d’envergure internationale, Stlouis’Docs a toujours eu comme ambition de faire de Saint-Louis le point de convergence annuel des professionnels du film documentaire de création au Sénégal. Dans cette optique, Sunuy Films et Krysalide Diffusion, en partenariat avec la Direction de la cinématographie du Sénégal, propose de créer au sein du festival des rencontres professionnelles entièrement dédiées à la création documentaire sénégalaise’’, a renchéri Dominique Olier qui gère aussi la coordination générale.
Après Malek Bensmail (Algérie), Katy Léna Ndiaye (Sénégal), Jihan El Tahir (Égypte), Ousmane William Mbaye (Sénégal), Stefano Savona (Italie) et Michel L. Zongo (Burkina Faso), Stlouis’Docs met à l’honneur une autre grande figure du cinéma documentaire, la cinéaste et écrivaine Laurence Gavron.
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POUR LA REPRISE DU MASTER EN RÉALISATION DOCUMENTAIRE À L’UGB Germain Coly s’engage Le directeur de la Cinématographie du Sénégal, Germain Coly, souhaite le développement de l’écosystème qui permettrait de réaliser davantage de films, notamment des documentaires. En ce sens, il s’engage pour la reprise, à l’UGB, du Master en réalisation documentaire. ‘’Je voudrais engager le ministère de la Culture et de la Communication à poursuivre la collaboration avec l’université Gaston Berger (UGB) pour reprendre et continuer le Master en réalisation documentaire. C’est important’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture du festival international du film documentaire de Saint-Louis communément appelé Stlouis’Docs. En effet, pour lui, le Master en réalisation de l’UGB a certainement contribué à jouer un grand rôle dans le développement de ce festival qu’il loue. D’ailleurs, il a réaffirmé la disponibilité du ministère de la Culture à accompagner Stlouis’Docs. ‘’Ce festival est important pour le département du ministère de la Culture et de la Communication. Ça permet de réunir, ici à Saint-Louis, des jeunes, des cinéastes qui viennent d’un peu partout avec des films qui nous viennent d’Afrique et d’ailleurs. Ces films documentaires permettent de montrer une autre vision de notre continent. Et Saint-Louis a toujours était une terre de culture, de métissage’’, dit-il, soutenant que les échanges qui découleront des rencontres ne pourront qu’être fructueux. Le directeur de la Cinématographie indique que le ministère de la Culture est prêt à travailler avec les professionnels, pour installer au Sénégal une véritable industrie cinématographique. ‘’Nous avons des moyens qui sont mis en disponibilité par les plus hautes autorités. À travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique, nous allons poursuivre cette collaboration entre les créateurs, les garants de cette industrie culturelle et l’État. Qui ne manquera pas d’être toujours présent’’, a rassuré Germain Coly. |
BABACAR SY SEYE
