Publié le 11 Sep 2012 - 11:05
3 QUESTIONS... À SALAM LAM, ANCIEN COACH US OUAKAM

''Ce match a montré les limites de certains''

 

 

Pour l’ex-coach de l’Union sportive de Ouakam (Uso), Salam Lam, la défaite s’explique par un match à demi-teinte des Lions avec une défense inexistante et le ratage de la date FIFA du 15 août.

 

Salam Lam, comment analysez-vous le match des Lions contre la Côte d’Ivoire, samedi, en éliminatoires aller de la CAN 2013 ?

C’est un match à deux visages. En première mi-temps, l’équipe était en place avec une bonne organisation de jeu. Il y avait un respect du système de jeu mis en place avec des intervalles bien gérés. Il y avait aussi un lien entre le milieu et l’attaque. Mais en deuxième mi-temps, avec la sortie de Cheikhou Kouyaté (Ndlr : il serait blessé), on a vu une équipe désorganisée. Il n'y avait plus ce bloc et les espaces se sont montrés pour la Côte d’Ivoire. La défense était fade car elle reculait trop. Et ça a fini par être un jeu attaque-défense.

 

Les Lions n'ont-ils pas de fait confirmé Lamouchi qui disait que le Sénégal avait des lacunes en défense ?

Le secteur fort du Sénégal, c’est l’attaque. Derrière, on n’a rien. Ce que Lamouchi (sélectionneur de la Côte d'Ivoire) a dit sur la défense sénégalaise est vrai. En défense, on est en train d’expérimenter et, malheur à nous, cette expérimentation est tombée sur la Côte d’Ivoire. La date FIFA (Ndlr : 15 août) perdue est une grande erreur pour le Sénégal car cela devait nous aider à voir des choses et rectifier certaines d'entre elles. La défense a été la clé du match. A la 60e minute, il n'y avait plus de défense et il y avait un manque de communication totale entre les défenseurs. Il faut corriger ces erreurs en vue du match retour car ce sont des erreurs de niveau du joueur et le coach n’y peut rien. Ce match a montré les limites de certains. Le ratage de la date FIFA nous est fatal.

 

Pensez-vous que le Sénégal pourra se qualifier au match retour à Dakar ?

Tout est possible en football. Tant que les 90 minutes ne sont pas encore terminées, il y a rien de perdu. Si on est capable d’aller marquer deux buts là-bas (Abidjan), on doit être capable d’en marquer deux ici. Mais il ne faut pas répéter les mêmes erreurs défensives et ne pas en prendre. Certes la Côte d’Ivoire est redoutable mais on n’a rien à perdre ; il faut tout donner et faire comme ils ont fait.

 

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