Publié le 7 May 2019 - 21:20
500 TONNES DE DECHETS TOXIQUES STOCKES AUX ICS SENCHIM

Menaces sur les populations de Thiaroye

 

Des tonnes de déchets toxiques sont stockés aux Ics Senchim, depuis 2011, dans des fûts qui présentent des faiblesses. Le nouveau ministre de l’Environnement alerte sur la nécessité de les reconditionner, avant leur destruction hors du Sénégal.

 

Les populations riveraines de l’usine des Industries chimiques du Sénégal (Ics Senchim) de Thiaroye sont-elles en danger ? En tout cas, fermée officiellement depuis 2016, sur demande des autorités étatiques, par mesure de sécurité, l’usine garde toujours près de 500 tonnes de déchets toxiques.  Le nouveau ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, l’a signalé, hier, lors d’une visite effectuée dans la fabrique.

‘’Nous avons vu, avec le directeur des Ics, en compagnie du gouverneur de la région de Dakar, 500 tonnes de déchets qu’on a entassés dans un coin de l’usine’’. 

Le ministre de souligner que les produits stockés présentent des risques pour les populations. ‘’Il existe encore des risques, notamment le stockage des produits issus de la production de l’usine et qui sont dans des fûts qui sont là depuis 2011. Nous sommes venus nous enquérir de la situation, pour voir quel est l’avenir de ces déchets qui sont toxiques et qui présentent des risques pour les populations à proximité’’, dit-il.

Une situation d’autant plus dangereuse que, explique Abdou Karim Sall, ‘’les fûts dans lesquels on a stocké les produits commencent à présenter des signes de faiblesse’’. Par conséquent, renseigne-il, ‘’il y a urgence, avant même que ces fûts ne soient déplacés, qu’ils soient reconditionnés, pour éviter tout risque de voir ces produits s’échapper et causer des dégâts… Il faut un confinement acceptable, mais également un conditionnement’’ pour que, très prochainement, dit-il, ‘’des mesures soient prises, en attendant que ces déchets ne soient transportés dans des lieux capables de prendre en charge la destruction. Ce qui ne peut pas se faire au Sénégal’’.

En effet, a signalé Abdou Karim Sall, ‘’pour ce qui concerne le traitement de ces déchets, il ne peut pas se faire ici au Sénégal. Il faut forcément les transporter hors du pays, dans des endroits capables de prendre en charge l’incinération de ces produits dangereux qui doivent être incinérés à très haute température’’.

Mais, insiste le ministre de l’Environnement et du Développement durable, ‘’ce qui est urgent, c’est de trouver les moyens pour évacuer les produits dangereux… La solution intermédiaire, c’est le reconditionnement de ces produits’’. 

PAPE MOUSSA GUEYE (Rufisque)

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