Publié le 20 Apr 2015 - 04:49
5EME CONGRES DU SATUC

Plaidoyer pour un nouveau profil du personnel administratif 

 

Le 5ième congrès du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (SATUC) a débuté hier et va se clôturer aujourd’hui. La cérémonie d’ouverture qui s’est tenue dans la salle de conférence de l’UCAD II a ainsi été une occasion pour Aboubacry Niane d’attirer l’attention des autorités sur l’actualisation du statut des personnels des universités.

 

Le 5ème congrès du Satuc se tient dans un contexte marqué par une crise de l’enseignement supérieur. Néanmoins, les syndicalistes qui ont eux aussi  un chapelet de doléances préfèrent mettre la pédale douce en attendant que l’horizon scolaire s’éclaircisse. C’est en tout cas l’argument qu’Aboubacry Niane a fait valoir devant les autorités gouvernementales et universitaires au nom de ses camarades du Satuc. Cependant, il a tenu à citer quelques revendications sur lesquelles devra se pencher le mandat de leurs instances au sortir du congrès et y trouver des solutions.

Il s’agit de ‘’l’actualisation du statut des personnels des universités‘’ dans le cadre de la prise en charge de la rémunération, ‘’les nouveaux métiers‘’ ainsi que ‘’l’accès aux classes‘’. Et ce ne sont pas les seules exigences exprimées par le Satuc. M.Niane et ses camarades souhaitent en outre ‘’la mise en place du fond de solidarité‘’ et ‘’l’amélioration des pensions de retraite‘’. Pour ce dernier point, le syndicaliste veut qu’une réflexion soit engagée afin de mettre en place un mécanisme de solidarité et avoir une communauté capable de régler ces questions.

 Le recteur de l’Ucad Ibrahima Thioub exhorte à son tour le Satuc à explorer les voies et moyens  d’améliorer les pensions de retraite. Et de promettre de soutenir le projet d’une mutuelle de santé de l’université.

Un pacte de stabilité pour la crise universitaire

Abordant la crise qui gangrène actuellement l’enseignement supérieur sénégalais, Aboubacry Niane retient que la solution n’est autre que l’adoption d’un ‘’pacte de stabilité‘’. Convaincu d’un tel fait, le Sg du Satuc affirme que l’accord solennel que l’Etat et les enseignants doivent trouver pour le bien de l’enseignement supérieur peut toutefois être illusoire si  ‘’les accords signés ne sont pas respectés‘’, ‘’les ressources budgétaires sont largement en deçà des charges incompressibles’’,  et ‘’le confort des acteurs est en deçà des normes minimales‘’. 

Aminatou AHNE

 

Section: