Publié le 2 Jul 2016 - 08:28
ABDOU LATIF COULIBALY SUR LA LIBERATION DE KARIM WADE

‘’La demande de grâce émane de sa famille’’

 

Un coin du voile est levé sur les conditions de libération de Karim Wade. A en croire Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernement, la famille Wade a demandé la grâce présidentielle qui a été accordée au fils de l’ex-Président Wade qui purgeait une peine de six ans pour enrichissement illicite. ‘’Les gens qui ont connu tout le processus par lequel Karim Wade est sorti de prison le savent. Je le certifie sur l’honneur que sa sortie est voulue par le président de la République, mais assise sur la demande et la démarche d’abord de sa famille. Egalement, par la demande d’autres personnalités de ce pays’’, a révélé le SG, invité hier du journal de 20 heures de TFM.

Interpellé sur les propos de Me El Hadj Amadou Sall, qui a affirmé sur le même plateau que Karim Wade a refusé de signer la ‘’grâce pour ne pas trahir son père’’ : ‘’On peut la faire au nom de la famille ou de Karim Wade, mais il ne l’a jamais remis en cause’’,  a répondu M. Coulibaly. Avant de lancer à l’endroit du présentateur : ‘’Vous semblez être surpris, mais telle est la réalité. C’est une liberté que le président de la République a exercée, en vertu de l’article 47. Qu’il y ait des gens qui ont demandé au nom de personnes précises, l’histoire se chargera de révéler ces personnalités.’’

Par ailleurs, le secrétaire général du gouvernement a démenti l’information selon laquelle le Chef de l’Etat a accordé récemment une audience au procureur général du Qatar avec qui Karim Wade est parti à bord d’un jet privé. ‘’Je puis vous dire que je n’ai pas eu connaissance d’une audience que le Chef de l’Etat lui a accordée. Par contre, je peux vous dire de façon formelle et certaine que la photo que j’ai vue dans la presse, j’ai retrouvé neuf autres pareilles, sauf qu’il y a une personne absente, à savoir la représentante résidente du PNUD’’, précise Abdou Latif Coulibaly. Ainsi, il a laissé entendre que la photo remonte à trois ans, quand le PNUD avait demandé au Sénégal d’organiser une conférence internationale sur le renforcement de l’Etat de droit. ‘’A l’époque, le procureur général du Qatar était présent. Au cours de la réunion, il y avait 17 pays présents’’, a-t-il dit.   

 

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