Publié le 24 Sep 2019 - 12:14

Agression sage-femme

 

Depuis dimanche dernier, circulent sur Internet les photos d’une femme agressée par un ‘’kankourang’’ à Sedhiou.  Elle a été blessée par une machette, alors qu’elle se rendait à son lieu de travail. Elle serait la énième victime de ce corps à subir des violences basées sur le genre, tel que le dénonce l’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal (Ansfes) dans un communiqué reçu hier à EnQuête’’.

Avant elle, il y a eu ‘’Aïda Ngom dans le district de Médina Yoro Foulah, dans la région de Kolda, agressée par un gendarme dont le procès ouvert en juillet 2019 se poursuit encore’’. Il l’avait obligée à se déshabiller en plein marché de Kolda.

A Ziguinchor, la présidente de l’antenne Ansfes, Sophie Mbaye, est victime de harcèlements et de menaces de mort depuis des mois. Toutes ont été agressées dans l’exercice de leur fonction.  Le seul tort de ces femmes, d’après les rédactrices de la note, est qu’elles ont ‘’accepté de servir dans des zones reculées du pays pour ainsi aider les populations défavorisées, pour contribuer à la réduction des décès évitables de mères et des enfants’’.

L’Ansfes dit stop et ‘’lance un appel aux associations de femmes, associations professionnelles, aux syndicats à se joindre à elle pour dénoncer ces agressions subies par les agents de la santé au-delà des sages-femmes’’. En outre, elle convie toutes les associations de sauvegarde des droits des femmes, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, le ministre de la Jeunesse ainsi que celui de l’Emploi et de la Construction citoyenne à jouer pleinement leur rôle pour soulager ces ‘’braves femmes’’.

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