Publié le 27 Dec 2014 - 01:22
ALIOU SARR SUR LE TARIF COMMUN

‘’La première ligne de défense économique, c’est le TEC’’

 

Le ministre du Commerce Aliou Sarr a soutenu ce mardi que le Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO (TEC) est une opportunité pour les entreprises du pays.

 

 ‘’L’avènement du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO (TEC) : quels enjeux pour le secteur productif communautaire ?’’ C’est le thème du panel organisé mardi au Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal (Cices). Selon le ministre du commerce Aliou Sarr, le TEC-CEDEAO est beaucoup plus protecteur que le Tec-UEMOA qui était limité à 20% de taxe. Explications : ‘’Ce tarif extérieur commun est constitué par 5 bandes tarifaires. Je donne l’exemple de la bande 5 qui est taxée à 35%. Des produits comme l’oignon importé, la pomme de terre, le tissu wax etc.…

seront taxés à 35%. Nous ferons en sorte que les fibres qui concourent à la fabrication du wax soient détaxées’’. Cela, poursuit-il, permettra aux producteurs d’oignons, de pomme de terre, aux  fabricants de wax, et aux savonneries d’avoir des produits qui seront beaucoup plus compétitifs que les produits importés de l’étranger.

 ‘’La première ligne de défense économique de notre pays c’est le TEC. C’est une opportunité pour les entreprises, mais il faut que les producteurs comprennent que quand ils vont acheter un produit fabriqué au Sénégal, s’ils préfèrent le produit étranger, il y aura une surtaxe. Parce que sans une production suffisante, nous ne pourrons pas créer des emplois pour nos jeunes, ni collecter assez de recettes fiscales pour notre économie nationale. Le TEC a un impact extrêmement important’’, a-t-il soutenu.

S’agissant des Accords de Partenariat Economiques (APE) qui vont être signés en 2015, le ministre a souligné que c’est un processus qui date de 10 ans. ‘’Il n’y a pas lieu d’avoir peur. Nous avons travaillé pendant un certain nombre d’années sur le besoin du Sénégal d’accompagner les entreprises, dans la mise en œuvre des APE. 575 milliards, c’est le montant destiné à renforcer le tissu de production. Il y a un volet d’infrastructures commerciales de mise en marché prévu dans les 575 milliards estimés pour le besoin du Sénégal’’, a-t-il souligné. 

VIVIANE DIATTA

 

 

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