Publié le 31 May 2019 - 09:46
APPEL A L’EXTERMINATION DES FEMMES

Ousmane Mbengue libéré par le sursis

 

6 mois avec sursis. C’est la peine que le tribunal des flagrants délits de Dakar a infligée à Ousmane Mbengue, l’homme qui appelait à exterminer les femmes à travers un commentaire sur Facebook. Le tribunal des flagrants délits a disqualifié les faits d’apologie au crime en incitation et provocation d’un délit ou crime non commis. Avec cette décision rendue mercredi dernier, le délégué médical écroué le jeudi 23 mai, le délégué médical a recouvré la liberté, alors qu’il encourait une peine de 2 ans dont 6 mois ferme requise par le parquet. 

C’est pourquoi, Me Aboubacry Barro, un de ses avocats, s’est réjoui de la décision. ‘’C’est une décision satisfactoire, car le tribunal a compris que c’est un acte isolé venant d’un plaisantin”, a-t-il soutenu. Ousmane Mbengue avait été arrêté, suite à un commentaire appelant à tuer les femmes qui, à ses yeux, sont la cause de tous les problèmes du Sénégal. Il réagissait à un post d’une de ses amies nommée Aissatou Sène dit Satou qui s’indignait de l’affaire Binta Camara.

Mais lors de son procès qui s’est tenu lundi dernier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, l’internaute a soutenu qu’il plaisantait. ‘’J’ai commenté et automatiquement je me suis rendu compte de mon erreur. 11 secondes après, je l’ai effacé. Je voulais rendre l’atmosphère plus détendue, car tout le monde sait que je suis taquin, un artiste, un poète qui aime beaucoup écrire. J’ai eu tellement honte que je me suis rendu à la police le lendemain’’, s’était défendu le prévenu qui a regretté la tournure de l’affaire.

 ‘’Aïssatou Sène a capturé mon commentaire en me disant qu’elle allait le diffusait. Je croyais qu’elle blaguait, compte tenu de nos relations’’, soutenait-il. Il avait réitéré ses excuses faites après la publication et durant la procédure. ‘’J’ai demandé mille excuses. J’adore, je vénère les femmes. Je ne peux décrire la femme, car je vous surnomme même Belles. Je demande pardon à toutes les femmes du monde’’, implorait-il.

 

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