Publié le 5 Feb 2013 - 10:05
ARÈNE NATIONALE DE LUTTE

Le Restic en bouclier du Technopole

Pour le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication, il est inconcevable de construire une arène nationale sur un site qui peut permettre le décollage de l'économie numérique au Sénégal.

 

L'arène nationale est le sujet qui est sur toutes les lèvres des amateurs de lutte. Ayant conscience de l'importance de cette discipline au Sénégal, l'État sous l'ère Abdoulaye Wade, en avait posé les premiers jalons, en choisissant le site Technopole comme devant abriter cet espace dédié à la lutte. Mais aujourd'hui, des oppositions se cristallisent contre ce choix du Technopole, un espace d'environ 195 hectares.

 

Ainsi, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l'information et de la communication (RESTIC) «appelle les autorités de notre pays dont le président de la République et son gouvernement à garantir et à pérenniser les acquis dans le secteur de l’informatique et des télécommunications, en maintenant et en dédiant l’ensemble du site de technopole aux entreprises dans le secteur NTIC, pour capitaliser les investissements importants initiés par l’Agence de l’informatique de l’Etat et les opérateurs de téléphonie déjà présents au Technopole».

 

Dans un communiqué parvenu à EnQuête hier, le Restic souligne que «le site du Technopole, seul parc à vocation technologique et par conséquent hub d’innovations, doit voir sa vocation réaffirmée en vue d’en faire le fer de lance de l’émergence de l’économie numérique au Sénégal». Aujourd'hui, l'espace accueille les centres de données et de ressources de l’agrégateur des systèmes et réseaux publics qui est l’ADIE, ainsi que les installations techniques de dernière génération de l’opérateur historique des télécommunications dans notre pays, soit la Sonatel, rappelle le Restic.

 

«Décollage de l'économie numérique»

 

Le Réseau des entreprises dudit secteur souligne lui-même avoir des intérêts à protéger en cet endroit car il envisage d'y «installer son incubateur» grâce au financement de partenaires espagnols, norvégiens, finlandais, coréens et américains. En plus, «la disponibilité des backbones en fibre optique et surtout la qualité de signal de GSM et CDMA au Technopole doivent faire du périmètre l’incubateur de choix pour les jeunes pousses et autres entreprises offrant des services de téléopérateurs et téléconseillers, les sociétés de services et d’ingénierie informatique et les fournisseurs de services et solutions à valeur ajoutée dans les NTIC et leurs applications», lit-on dans la même source.

 

Selon les animateurs du Restic, le Technopole est un site où l'innovation dans les services à valeur ajoutée est illimitée, ce qui est conforme aux ambitions des autorités de lutter contre le chômage des jeunes. En outre, le décollage de l’économie numérique arbitre en faveur du maintien de la loi n° 96-36 du 31/12/96 qui fait de Technopole «une zone économique aménagée dont la vocation est d’accueillir des centres de recherche et d’enseignement ainsi que des entreprises développant l’innovation technologique», l'objectif étant de «promouvoir (...) la synergie nécessaire à la création de richesse et d’emplois''.

 

 

KHADY FAYE

 

 

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