Cardiologie interventionnelle

Dans le cadre de la convention de partenariat entre l'hôpital Général Idrissa Pouye (Hogip) et le centre hospitalier universitaire (CHRU) de Tours en France, la cinquième mission de cardiologie interventionnelle se déroule du 8 septembre au 12 septembre 2025 au niveau de la salle d'angiographie du Service de cardiologie de l'Hogip.
Cette activité a pour objectif de renforcer l'expertise de l'équipe médicale et paramédicale de I'Hogip dans la prise en charge des angioplasties coronariennes complexes, permettre aux patients fragiles et à haut risque de bénéficier de traitements coûteux de haute technologie par la mise à disposition gracieuse de dispositifs médicaux par le biais à l'action combinée des équipes du CHRU de Tours, de I'Hogip et de l'ONG Horizons Sahel.
Ainsi, une équipe composée d'un cardiologue interventionnel expert dans les angioplasties complexes et de deux paramédicaux habitués à ces procédures viennent partager avec l'équipe de l'Hogip leurs pratiques. Il s'agit de la cinquième session du genre avec à chaque fois un renforcement de compétences notable et une autonomisation conséquente de l'équipe de I'Hogip. Durant cette mission, 26 patients sont prévus pour être pris en charge grâce au soutien de la direction de l'Hogip et la collaboration généreuse de l'équipe du CHRU de Tours et des bénévoles de l'ONG Horizons Sahel. Pour le docteur Bouteau Jérémie, cardiologue interventionnel au CHU de Tours, le but de cette mission est d'aider leurs collègues à avancer et il a constaté que chaque année, leur technique s'améliore, augmente et avec une meilleure offre de soins.
"Il y a plus d'une vingtaine de cas qui sont prévus et puis il y a toujours des aléas dans ce type de procédure. On va faire cinq jours complets. C'était le travail de mes collègues sur place. Ça fait plusieurs mois maintenant qu'ils sélectionnent les cas complexes difficiles à traiter sans nous parce qu'on apporte nos compétences, mais également du matériel qui n'est pas forcément disponible ici, qu'il le sera certainement un jour. Mais de venir avec et de montrer comment ce matériel marche, ça va aider à faire progresser les choses.
C'était vraiment le travail de mes collègues de dépister les cas intéressants pour lesquels il n'était pas possible de les traiter sans nous et pour lesquels il sera bientôt possible de le faire de force. La mission se passe vraiment très bien avec un accueil digne d'un grand hôpital. Il y a déjà les compétences qu'on partage tous les jours. Pour chaque cas, on débriefe avant, pendant et après pour appréhender au mieux les techniques modernes de post-stent. Ensuite, on communique beaucoup avec les médecins qui sont venus les années précédentes", a expliqué le cardiologue.