Publié le 12 Aug 2015 - 04:43
CRISE CASAMANÇAISE

Les lignes bougent dans le maquis

 

Les lignes bougent dans le maquis de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Certaines sensibilités qui étaient jusqu'ici fermées à toutes tentatives de rapprochement entre factions rebelles deviennent de plus en plus réceptives aux démarches de conciliations, même si l'on est encore très loin de mettre les chefs César Atoute Badiate, Ibrahima Compass Diatta et Salif Sadio autour d'une même table.

Mais là où les choses semblent beaucoup évoluer dans ce qui est généralement appelé "processus de paix en Casamance", c'est que les multiples démarcheurs de la paix commencent à se parler timidement après qu'ils en sont arrivés à des blocages tels que les marges de progrès étaient devenues quasi inexistantes. Une situation née du fait que seuls quelques-uns de ces démarcheurs entretiennent de très rares contacts directs avec les différentes branches armées ou encore celles estampillées politiques.  

La situation était devenue  tendue après les affrontements d’Emaye entre l'armée et des hommes de César Atoute Badiate. De son côté, Ibrahima Compass Diatta, pourtant ouvert au processus, s'est subitement refermé pour refuser tout retour des populations dans son secteur où le déminage est au point mort. Salif Sadio dont les progrès avec Sant ‘Egidio étaient scrutés avec attention a lui aussi haussé le ton pour s'opposer à l’exploitation du Zircon dans son pré-carré. Une radicalisation en marche qui commençait à intoxiquer les acquis hybrides obtenus çà et là dans le processus.

L'on a ainsi appris de sources fiables que certains parrains de la paix commencent à se parler pour mutualiser leurs efforts. Une étape à multiples écueils quand on sait que la plupart de ces acteurs, ou facilitateurs, se sont souvent donné le beau rôle ou ont ouvertement tenté de dénigrer les autres démarcheurs de la paix avec comme but ultime de protéger leur chasse gardée dans ou autour du maquis.

Du côté du MFDC, Edmond Bora, Gaston Diédhiou, Doudou Badji, Pathé Diédhiou ou encore Ibou Camara, toutes des personnes âgées de la rébellion, ont tenté de recoller les morceaux en se retrouvant discrètement en juin dernier à Ziguinchor pour trouver les moyens de pousser les chefs des différentes sensibilités du mouvement indépendantiste à ouvrir le dialogue en vue de parvenir à une unité.

 

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