Le feu grille 9 maisons et la production saisonnière
Un incendie s’est déclaré le 31 décembre 2016 à Médina Mawdé Bana. Le bilan est de 9 concessions emportées avec 53 cases, 50 tonnes d’arachides, 18 tonnes de mil, et 41 tonnes de maïs…
Les habitants des villages de Médina Mawdé Bana, commune de Némataba et de Doubirou, commune de Kandia, ont vécu une triste fin d’année 2016. Dans ces deux localités du département de Vélingara, deux incendies violents ont causé beaucoup de dégâts matériels. Dans le village de Médina Mawdé Bana, l’incendie s’est déclaré vers 13 h. Le feu dont l’origine reste encore inconnue a pris naissance dans la concession d’un nommé Yoro Baldé, âgé de 52 ans.
Au début du drame, le fils de ce dernier, Aliou Baldé, malade et alité, a vu les flammes jaillir de la clôture des toilettes. Impuissant devant les faits, il a alerté le voisinage. Mais les flammes aidées par le vent ont pu atteindre vite les autres maisons et se sont ainsi propagées dans presque tout le village. Malgré l’efficacité des sapeurs-pompiers aidés par les populations, les flammes ont pu réduire en cendre 9 concessions avec au total 53 cases dévorés, 50 tonnes d’arachides, 18 tonnes de mil, 41 tonnes de maïs, du coton, des effets vestimentaires et des meubles, une production de foin estimée à 500 000 francs CFA.
Dans le village de Doubirou, commune de Kandia, c’est quatre maisons et 47 sacs d’arachides qui ont été emportés par les flammes, sans compter la production du foin estimée là aussi à 500 000 francs. Le feu s’est déclaré le jeudi 29 décembre aux environs de 14h. Tout est parti du domicile d’Oumar Mballo pour se répandre ensuite.
Informés de ces deux incendies, les éléments de la brigade de gendarmerie de Vélingara commandée par Mamadou Diagne, en compagnie des soldats du feu, se sont rendus sur les lieux pour apporter leur soutien aux victimes de ces deux localités qui ont tout perdu. Les causes de ces incendies n’ont pas été déterminées. Et pour faire la lumière sur ces sinistres, une enquête a été ouverte. A signaler qu’il n’y a aucune perte en vie humaine.
EMMANUEL BOUBA YANGA
