Publié le 22 Mar 2013 - 21:06
DRAME AUX PARCELLES ASSAINIES

L’effondrement de la dalle d’une chambre tue une fillette et fait trois blessés

 

 

Un mort et trois blessés, c’est le triste bilan de l’effondrement de la dalle d’une chambre située au premier un étage d'une demeure à l’unité 14 des Parcelles Assainies. Le drame s'est produit dans la nuit du mercredi au jeudi, vers les coups de 2h du matin, au moment où la victime Nd. N. Touré, âgée de 8 ans, et ses trois sœurs germaines dormaient dans la chambre.

 

La plus âgée des sœurs rescapées a 15 ans. Elles ont été acheminées à l'hôpital général de Grand Yoff pour les premiers soins, de même que la dépouille de la fillette. Ce drame aurait pu être évité, si les occupants de la maison avaient tiré les conséquences de l'effondrement de la dalle d'une chambre adjacente, il y a moins d'un mois. Cette fois-là, il n’y avait pas eu de mort, mais juste quelques blessés légers. ''Si l’État ne prend pas ses responsabilités, il risque d'y avoir d'autres victimes du fait d'effondrement de maisons, car il y en a des centaines au niveau des Parcelles Assainies. Cette chambre qui s'est affaissée n'est que la partie visible de l'iceberg'', se désole un habitant de cette localité.

 

L'état de la chambre dans laquelle dormaient les quatre sœurs donne le frisson. Au vu des traces de sang sur le sol, des gravats de béton, on imagine aisément que le bilan aurait pu être pire. Du reste, dans la maison, c’est la tristesse et la peur qui se lisent dans les yeux des proches, riverains et simples curieux. Car, vu l'état de délabrement de la maison, un autre drame n'est pas à exclure. D'ailleurs, l’oncle de la victime, propriétaire de la maison, était hier entre les mains de la police des Parcelles Assainies pour les besoins de l’enquête. La maman des filles est hors de Dakar. L'inspecteur des bâtiments Ousmane Diop est venu certifier les dégâts occasionnés par cet effondrement. Il en a profité pour conscientiser les autres locataires de cette maison sur les risques d’un autre drame.

 

CHEIKH THIAM

 

 

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