Publié le 12 Nov 2019 - 21:33
ENFANTS

Les chiffres alarmants de l’Agence de la statistique

 

Selon les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, 3/4 des enfants, au Sénégal, sont victimes de violences tous les mois.

 

Les violences exercées sur les enfants prennent de l’ampleur, au Sénégal. Selon les derniers chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) 73 % des enfants de 0 à 14 ans sont victimes de violences. C’est partant de ces statistiques que le responsable adjoint de projet au Bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest à Dakar, tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités à agir pendant qu’il est encore temps.

D’ailleurs, souligne William Gué, le phénomène est mondial. En effet, renseigne le démographe en marge du lancement de la Journée nationale de l’éducation des filles, hier au ministère de l’Education à Diamniadio, ‘’au niveau mondial, on estime à 246 millions le nombre d’enfants victimes de violences’’.

Compte tenu du thème de cette année, ‘’Un partenariat fort pour un espace scolaire sûr au service de l’éducation’’, Aïssata Sall de l’Union démocratique des enseignants (Uden) estime que le gouvernement et les partenaires sociaux ont effectivement l’obligation d’unir leurs forces en faveur de l’éducation des filles. ‘’En tant que partenaires sociaux, nous sommes des enseignants qui sont en contact direct avec ces enfants-là. Donc, nous demandons, par rapport au thème, qu’on puisse agir en synergie, conjuguer nos efforts. Ce qui permettrait quand même au gouvernement qui a eu à prendre des mesures au niveau macro, de toucher la base afin que la déperdition scolaire des filles puisse être éradiquée comme nous le souhaitons tous’’, a-t-elle souhaité.

Mary Siby Faye, conseillère technique genre et syndicat au ministère de l’Education nationale a, quant à elle, fait savoir que si l’on veut que les actions en direction de l’école soient couronnées de succès, ‘’(nous) devons aller avec nos partenaires que sont les enseignants’’. Ce partenariat devrait être renforcé, selon elle, au-delà de la mobilisation du personnel enseignant, par les parents d’élèves, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers.

PAPE MOUSSA GUEYE

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