L’institut Mozdahir international donne sa version de l’affaire
Accusé par le collectif des attributaires et propriétaires de Tivaouane Peul d’avoir fait main basse sur plus de 50 ha appartenant à de petits épargnants, l’institut Mozdahir international se défend et donne sa version de l’affaire.
Le collectif des attributaires et propriétaires de Tivaouane Peul (CAPTV) a tenu, la semaine dernière, un grand rassemblement au cours duquel il a accusé l’institut Mozdahir d’avoir fait un forcing pour mettre la main sur une superficie de plus de 50 ha, à Tivaouane Peulh. Il s’agit d’habitations, de propriétés privées ou de bâtiments en construction appartenant à de petits épargnants. L’institut Mozdahir international, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, donne sa version de l’affaire et balaie les accusations. Le président de l’institut, Chérif Mouhammad Aly Aïdara, souligne d’emblée qu’il aurait pu se garder d’apporter des éclaircissements et suspendre la présente déclaration à la décision de la justice, seule habilitée à dire le droit, mais par souci de ‘’transparence’’ et par ‘’respect à l’opinion publique’’ qui risque ‘’d’être abusée’’ et ‘’manipulée’’ par des ‘’contrevérités’’ très loin de refléter la réalité, il a jugé utile d’user de son droit de réponse pour rétablir la vérité.
‘’Conformément à sa vocation d’organisation non gouvernementale ayant pour but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du Sénégal, notamment, dans le domaine de l’éducation, de la santé et du développement intégral, l’Institut Mozdahir international (I.M.I) a eu le projet de construire, à Tivaouane-Peul-Niaga, un complexe socio-éducatif d’un coût de plusieurs milliards. Dans le cadre de la réalisation du projet, notre structure a sollicité et obtenu de l’Etat du Sénégal un bail sur un terrain d’une superficie de 47 ha 95 a 04 ca portant le titre foncier No 6814R’’, révèle le président. Ainsi, pour pouvoir jouir de son droit au bail et conformément à la réglementation en vigueur, l’IMI a effectué toutes les démarches nécessaires en vue de se procurer des pièces administratives nécessaires en la matière.
‘’C’est ainsi qu’en plus du bail qui nous a été délivré par la commission de Contrôle des Opérations domaniales, nous avons pu disposer des états de droits réels et de l’autorisation de construire. Toutes les procédures réglementaires en matière foncière ont été suivies et peuvent être attestées par des documents en bonne et due forme. Ce n’est donc pas le caractère légal et légitime de ses actions qui peut lui être dénié’’, poursuit Chérif Mouhammad Aly Aïdara. Selon toujours le président, l’Institut Mozdahir international n’a pas une vocation commerciale et n’est pas le bras armé des prédateurs fonciers prompts à vendre les terrains d’autrui dans des conditions illégales. Il a une vocation sociale qui l’a amené à mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire national, des actions multiformes qui ont fini d’impacter positivement sur le quotidien des populations sénégalaises.
CHEIKH THIAM