Publié le 23 Nov 2016 - 03:21
FORMATION EN ENERGIE ET LOGISTIQUE

Cosama, Vivo Sénégal et Wartsila signent une convention avec l’UASZ

 

Bientôt un master 2 en énergie et logistique verra le jour à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ). Un groupement d’entreprises : Wartsila, Vivo Sénégal et Cosama doivent signer, dans le cadre de la Rse, un partenariat avec l’UASZ. Ce qui leur permettra de lancer ce projet de formation.

 

La 8ème édition du forum sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) va se tenir le 7 décembre prochain à Ziguinchor. À cette occasion, trois entreprises : Cosama, Vivo Sénégal et Wartsila vont signer avec l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) une convention de partenariat. En prélude à cette rencontre qui se déroule pour la première fois dans la région méridionale du pays, le comité d’organisation a eu, hier, une rencontre d’échanges avec la presse. Grâce à cette convention, il sera lancé à l’UASZ une formation en master 2 sur les métiers de l’énergie et de la logistique. D’après le Directeur général de Wartsila, Mamadou Goumble, il y a un déficit de compétences dans le domaine de l’énergie. Avec ce master, il sera possible de développer les compétences locales.

Au-delà de la formation de cadres en logistique ou en énergie, Vivo Energy, Wartsila et Cosama vont accompagner l’UASZ dans la recherche de stages pour ses étudiants et dans l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Le constat, dit Jacques Iyok, Conseiller du Directeur général du Cosama, est qu’au Sénégal, les étudiants souffrent énormément pour trouver des stages et des emplois. Un vrai casse-tête que ces entreprises veulent résoudre. Du moins pour les meilleurs étudiants qui seront formés dans le master 2 sur les métiers de l’énergie et de la logistique.

Cependant, la convention qui sera signée avec l’Université Assane Seck de Ziguinchor va durer 3 ans. Selon la responsable Rse de Wartsila, Salimata Dia, chaque année, une évaluation sera faite sur cette convention.

Par ailleurs, ces trois sociétés, selon le Directeur général de Wartsila, ont un projet de Rse à développer ensemble. Une décision saluée par le président fondateur de l’Initiative pour la responsabilité sociétale des entreprises, Philippe Barry. D’après ce dernier, la Rse n’a de sens que s’il y a une relation entre les entreprises. Pour lui, il faut que les sociétés intègrent  de plus en plus cette responsabilité sociétale des entreprises qui est stratégique. La Rse, dit M. Barry, doit être ‘’une approche projet’’ et non ‘’approche ponctuelle’’ comme cela se fait souvent. Philippe Barry souhaite que les entreprises puissent, davantage, publier des indicateurs pertinents mais aussi qu’il  y ait ‘’un dialogue permanent entre les différentes parties prenantes’’. 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

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