Publié le 28 Oct 2013 - 09:33
Justice pénale internationale

Mise en place d'un Comité pour sa promotion

 

Les victimes de crimes passibles de la Cour pénale internationale pourront désormais disposer d'une structure pour la défense de leurs intérêts. En effet, des avocats et conseils originaires des cinq continents se sont réunis à La Haye, au Pays-Bas, pour mettre en place, à cet effet, le Comité pour la promotion de la justice pénale internationale (CJPI). ''Le CJPI est ouvert à toutes les personnes et entités qui partagent les mêmes valeurs et idéaux'', renseigne un communiqué signé de Me Ciré Clédor Ly, avocat sénégalais, premier vice-président du CJPI. ''Le groupe d’initiative lance un appel solennel à tous les États, les peuples, les groupes socioprofessionnels, la société civile et toutes les personnes ou entités de bonne volonté épris de paix et de justice à rejoindre son mouvement et à soutenir son action, notamment en diffusant par tous moyens et supports le présent communiqué'', indique Me Ly.

Le CJPI de déplorer ensuite le refus de déférer devant la Cour pénale internationale de certains responsables africains qui ''contestent à la CPI sa compétence et ses méthodes d’intervention qu’ils jugent orientées vers les seuls Africains''. Citant à ce sujet les cas du Kenya qui veut se retirer de la CPI, ou de la Côte d’Ivoire qui n'a pas voulu extrader Mme Simone Gbagbo, le CJPI indique : ''Pourtant, le Statut de Rome, qui institue la CPI, lui permet de poursuivre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, à l’échelle internationale. Plusieurs pays africains sont signataires du traité ayant permis la mise en place de ce tribunal.''

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