Publié le 31 May 2016 - 15:33
LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

Plaidoyer pour la prise en charge des  UDI

 

Un atelier régional sur la prise en charge des usagers de drogue en Afrique de l’Ouest et du Centre s’est ouvert hier à Saly. Pendant trois jours, des membres de 15 pays d’Afrique, de la France et du Maroc vont réfléchir sur comment impliquer les personnes qui consomment des drogues injectables dans le processus de riposte au Vih.

 

La pandémie du Vih Sida est en train de baisser. D’ailleurs, l’espoir est que d’ici 2030, elle devrait être éradiquée. Cette espérance ne peut être atteinte sans l’implication de la population des utilisateurs de drogues injectables (UDI). L’augmentation constante de la consommation de drogues injectables est aujourd’hui une inquiétante réalité et les acteurs de lutte contre la pandémie juge la situation alarmante. Les conséquences sanitaires et socio-économiques sont dramatiques. Conscient de tout cela, le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls), Expertise France et l’Onusida, vont échanger sur leurs expériences et réfléchir sur la stratégie chez ces populations afin de mener la riposte.

‘‘Le sida se transmet par le sang entre autres transmissions. Quand on s’injecte avec du matériel, il est contaminé. Donc si cet objet est réutilisé par une autre personne, c’est une contamination directe. Au-delà de cette contamination sanguine, la personne qui s’injecte des drogues et qui se contamine par le sang a aussi une ou un partenaire qui peut être contaminé par voie sexuelle’’, explique, le secrétaire exécutif du Cnls, Safiétou Thiam. Elle rajoute que ‘’le fait même d’utiliser de la drogue peut vous exposer à des risques. C’est un problème qui est très complexe’’.  

D’après toujours le Dr Thiam, en plus du programme ‘’d’échange de seringue’’ déjà en place, un autre est mis en place avec ‘’la distribution de seringue propre’’. ‘’Pour que certaines personnes ne s’injectent pas de la drogue, nous utilisons également d’autres stratégies pour les  protéger de tous les risques liés au sida mais aussi aux autres infections parce qu’il y a le sida et également les hépatites qui peuvent se transmettre par les seringues contaminées’’, explique Safiétou Thiam.

Selon Djibril Diallo, un monde sans sida est possible et pour cela, il faut une réelle dynamique de changement. Ainsi, ‘’personne ne doit être mis à côté et personne ne doit être oublié pour l’éradication du Vih’’.  

KHADY NDOYE (MBOUR)

 

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