Publié le 10 Oct 2013 - 00:16
OUTRAGE A AGENT ET MENACE DE MORT

Le tenancier du bar ‘’Chez Dany’’ aurait injurié et menacé des policiers

 

 

Le gérant du bar-restaurant ‘’Chez Dany’’ est depuis lundi pensionnaire de la maison d’arrêt de Rebeuss. Charles A. Boye a été placé sous mandat de dépôt pour exploitation d’un débit de boisson sans autorisation administrative et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.

 

Loin de l’ambiance rythmée qui règne tous les soirs dans son bar, Charles A. Boye passe, depuis lundi dernier, ses soirées dans une des cellules de la prison de Rebeuss. Le gérant du bar ‘’Chez Danny’’ s’est retrouvé en prison parce qu’il a eu une vive altercation avec un policier dans la soirée du 4 octobre. La soirée battait son plein, grâce à la prestation d’un orchestre, lorsque des policiers ont débarqué. Prié de présenter sa licence d’exploitation, Charles. A. Boye n’a pas pu présenter le sésame réclamé, puisqu’on le lui avait retiré quelques mois auparavant. Fort de ce constat, les limiers décidèrent de mettre fin à la fête, en confisquant le matériel de musique, au moment même où les mélomanes étaient en train de savourer les belles paroles de Doudou Yaye Katy, chanteur très connu dans le milieu de la lutte. Le parolier fut prié de descendre de l’estrade. Ce qui a mis le gérant dans ses états. Furieux, il s’en serait pris violemment aux policiers.

D’après les policiers, un de leurs collègues, l’agent Dème, a plus subi les foudres du gérant. Il aurait été abreuvé d’injures et agressé physiquement par Charles qui a été conduit finalement à la police de Médina. A son arrivée au poste, le mis en cause n’aurait épargné personne. Il aurait également insulté tous les agents trouvés sur place, avant de proférer des menaces de mort à l’endroit de Dème, en menaçant de le tuer une fois sorti de prison. D’après toujours les éléments de la procédure, même un gardé à vue n’a pas échappé à la colère noire du gérant. Celui-ci aurait blessé à la lèvre supérieure une personne avec qui il partageait sa cellule.

Autant d’éléments à charge que le mis en cause aurait reconnus. Toutefois, Charles A. Boye a tenté de se tirer d’affaire, en soutenant avoir répliqué à l’attaque du policier. Selon lui, c’est l’agent qui a ouvert les hostilités en l’injuriant. Cet argument n’a pas empêché son déferrement au parquet. C’est aujourd’hui qu’il devra s’expliquer sur les accusations qui pèsent sur lui.

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