Publié le 11 Jun 2014 - 09:40
POUR AVOIR FAIT DES ATTOUCHEMENTS SEXUELS SUR UNE MINEURE

Le planton risque 5 ans de prison ferme

 

Le vigile M. Diallo risque un long séjour carcéral de 5 ans, s'il est reconnu coupable d'attouchements sexuels sur la petite A. Ndiaye.
 
 
En plus de son travail de vigile, M. Diallo est chargé d'aller chercher les enfants de son patron à l'école et de les ramener à la maison. Un jour, de retour à la maison, il prend la petite A. Ndiaye, âgée de 5 ans, et l'amène au 5e étage de l'immeuble qui est en construction. Le vigile la déshabille et commence à lui faire des attouchements sexuels. Sur ces entrefaites arrive un agent de la mairie de Dakar, de passage dans la maison.
 
Il le surprend seul avec la fillette. Serigne Bassirou Mbacké Diop s'empresse d'avertir les parents de la fillette. M. Diallo est aussitôt arrêté et conduit à la police. Devant les enquêteurs, il reconnaît les faits qui sont corroborés par le témoignage de la victime, A Ndiaye. Elle leur confie que le planton l'a bel et bien déshabillée, avant d'enlever son pantalon et la mettre sur ses jambes. 
 
Hier, à la barre du tribunal des flagrants délits, le prévenu a reconnu avoir bien effectué des attouchements sexuels sur la fille, mais qu'il n'a jamais voulu abuser d'elle. Cette dernière, examinée par un gynécologue, présentait une infection génitale même si elle n'a pas perdu son hymen. Malgré le désistement de la partie civile qui n'a d'ailleurs pas comparu, le substitut du procureur a considéré les faits trop graves pour que le prévenu ne soit pas puni. Pour lui, la mauvaise foi de M. Diallo ne fait pas de doute, même s'il n'a pas assouvi son désir sexuel. Il a requis à son encontre une peine de 5 ans ferme pour attouchements sexuels et détournement de mineure. 
 
La défense a jugé le dossier banal. Selon Me Amadou Ali Kane, rien ne prouve que son client voulait abuser de la petite A. Ndiaye. L'avocat est d'avis que le prévenu n'a fait que ramener l'enfant chez elle. Il a sollicité la relaxe pure et simple de son client. A défaut, qu'il soit relaxé au bénéfice du doute. Le planton sera fixé sur son sort le 17 juin prochain.
 
NDEYE AWA BEYE
 

 

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